À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, les sélections peaufinent leurs derniers réglages, et les choix des entraîneurs sont scrutés avec attention. Parmi eux, Hugo Broos a fait une annonce claire : aucun match amical supplémentaire ne sera disputé par l’Afrique du Sud avant le début du tournoi. Une décision qui a surpris certains observateurs, mais que le technicien belge a justifiée de manière très directe.
Lors de la dernière trêve internationale, les Bafana Bafana n’avaient joué qu’une seule rencontre, conclue par une victoire convaincante face à la Zambie. Pour Broos, cela suffit. « Nous avons assez affronté d’équipes africaines ces dernières années. Je ne vois pas l’intérêt d’ajouter deux ou trois matches supplémentaires », a-t-il expliqué. Le coach estime que son groupe connaît parfaitement le niveau continental et qu’une surcharge de rencontres pourrait être contre-productive à quelques semaines de la CAN.
Son objectif est désormais clair : aborder le tournoi avec de la fraîcheur et éviter les erreurs du passé. Broos se souvient parfaitement de la dernière édition, où l’Afrique du Sud avait manqué son entrée face au Mali. Cette fois, il veut un démarrage canon, notamment contre l’Angola, adversaire du premier match. Selon lui, bien commencer la compétition change tout : cela apaise la pression, clarifie les ambitions et évite de jouer la survie dès la deuxième journée.
Les Bafana évolueront dans un groupe relevé, aux côtés du Zimbabwe, de l’Angola et de l’Égypte, septuple champion d’Afrique. Broos, lucide, sait que chaque détail comptera dans ce mini-championnat où la moindre erreur se paie cash.
Et justement, en parlant de détails, un petit élément annexe a été relevé au même moment concernant l’équipe d’Algérie : Vladimir Petkovic a lui aussi choisi de programmer un seul match amical avant la CAN, mais pour une raison bien différente. Le rassemblement des Verts sera particulièrement court, ce qui limite les possibilités. L’information n’a pas été mise en avant comme une décision stratégique majeure, mais plutôt comme un ajustement logistique, glissé en marge de l’actualité africaine.
Entre la prudence de Broos et le contexte contraint de Petkovic, une tendance semble toutefois se dessiner : plusieurs sélectionneurs préfèrent réduire la cadence, éviter les blessures et miser sur la qualité du travail interne plutôt que sur la multiplication des matches tests.
La CAN approche, l’intensité monte, et les choix d’aujourd’hui pourraient bien peser lourd lorsque les premières balles seront frappées au Maroc.


































