À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, les projecteurs ne se tournent pas seulement vers les performances sportives sur le terrain, mais aussi vers les stars de la compétition en dehors des stades, notamment en matière de rémunération. Selon les données disponibles pour la saison 2025-2026, certains joueurs africains évoluant dans des clubs internationaux perçoivent des salaires annuels colossaux, illustrant l’écart croissant entre le football africain et les championnats étrangers, particulièrement au Moyen-Orient et en Europe. Quel est donc le classement de Mahrez ?
En tête de ce classement figure l’Algérien Riyad Mahrez, évoluant à l’Al Ahli Saudi Club, avec un salaire annuel estimé à 52 millions d’euros, largement supérieur à celui de ses concurrents. Cette position de leader s’explique en partie par la puissance financière des clubs saoudiens, capables d’attirer les meilleurs talents du continent avec des offres extrêmement compétitives.
Juste derrière Mahrez, on retrouve deux joueurs sénégalais : Sadio Mané, transféré au Al Nassr, avec un salaire annuel de 40 millions d’euros, et Kalidou Koulibaly, du Al Hilal, à 35 millions d’euros. Ces chiffres reflètent l’influence financière croissante des clubs saoudiens sur le marché mondial, mais également leur stratégie de recrutement de stars africaines afin de renforcer la visibilité et la compétitivité de leurs équipes.
Le podium est suivi par Mohamed Salah, attaquant égyptien de Liverpool, qui perçoit environ 23 millions d’euros par an, faisant de lui le deuxième joueur le mieux payé de la Premier League après Erling Haaland (Manchester City, 30 millions d’euros par an). Cette position souligne le prestige et la valeur du joueur sur la scène européenne, ainsi que son impact continu au plus haut niveau.
Le joueur marocain Achraf Hakimi, aujourd’hui à Paris Saint-Germain, figure à la septième place du classement avec un salaire annuel d’environ 14 millions d’euros. Ce chiffre fait de lui le défenseur le mieux payé au monde, en plus de posséder une valeur marchande estimée à 80 millions d’euros, consolidée par son récent titre de meilleur joueur africain 2025. Ses performances constantes sur le terrain et sa polyvalence en font une pièce maîtresse pour le Maroc, pays hôte de la compétition.
D’autres joueurs figurant dans le top des salaires incluent Victor Osimhen (Nigeria/ Galatasaray, 19 M€), Omar Marmoush (Égypte/ Manchester City, 18 M€), Frank Kessié (Côte d’Ivoire/ Al Ahli, 14 M€), Yassine Bounou (Maroc/ Al Hilal, 10 M€), et des joueurs comme Ibrahim Díaz, Mohamed Kudus et Brian Mbomo à 8 millions d’euros par an.
Il est important de noter que ces chiffres restent des estimations issues de sources spécialisées telles que Capology et AIScore. Les clubs et joueurs ne divulguent pas officiellement leurs salaires, et les montants peuvent varier. Au-delà des chiffres, ces rémunérations reflètent la valeur, la notoriété et l’influence de chaque joueur dans le football mondial. Cependant, avec la montée en puissance financière des clubs saoudiens, le salaire n’est plus toujours le reflet exact du niveau sportif ou de la performance actuelle, mais davantage un indicateur de l’attractivité économique et médiatique du joueur.


































