Algérie Foot– Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), se prépare à se lancer dans la course électorale de la Confédération africaine de football (CAF) pour obtenir un siège au sein du comité exécutif de l’organisation continentale. Les autorités algériennes ont donné leur accord pour que Sadi participe à ces élections, prévues en mars de l’année prochaine.
Le soutien des hautes instances du pays, qui vise à mettre un terme à la domination de la CAF par le Maroc, s’accompagne d’une consigne : Sadi devra soutenir l’actuel président de la CAF, Patrice Motsepe. Cette directive, révélée par une source informée au site El Khabar, souligne l’importance d’appuyer la continuité de la présidence de Motsepe au sein de la CAF.
Afin de respecter les délais, le secrétariat général de la FAF doit soumettre le dossier de candidature de Sadi à la CAF avant la mi-novembre, avec le 12 novembre comme date limite officielle fixée par l’organisation pour le dépôt des candidatures à l’élection du comité exécutif.
À l’heure actuelle, Sadi apparaît comme le seul candidat de la région d’Afrique du Nord, en l’absence d’une position claire de la Fédération tunisienne de football. Des rumeurs évoquent un éventuel accord entre la CAF et l’instance tunisienne, prévoyant la présentation d’un candidat de leur côté, à condition que la Fédération tunisienne régularise sa situation interne en organisant des élections pour renouveler ses instances le 25 janvier prochain.
Du côté de la Fédération égyptienne de football, le suspense persiste quant à son implication dans l’assemblée électorale à venir, bien que la limite d’âge pour les candidats ait été relevée pour permettre à des figures expérimentées, comme l’Égyptien Hany Abo Rida, de postuler. Plusieurs sources affirment que cette modification a été effectuée dans le but de permettre à Abo Rida de briguer la présidence de la CAF, où il pourrait défier Motsepe.
Si Abo Rida confirme officiellement sa candidature, il bénéficiera du soutien du Marocain Fouzi Lekjaa, qui a exprimé ouvertement son soutien à son homologue égyptien lors d’une récente interview. La compétition pour le leadership de la CAF s’annonce donc intense, avec des enjeux majeurs pour la représentation et la gouvernance du football africain.
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