La FIFA a récemment annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de plusieurs clubs à travers le monde, parmi lesquels figurent deux formations africaines de renom : Saint George SC d’Éthiopie et le Difaâ Hassani El Jadidi (DHJ) du Maroc. Les deux clubs ont officiellement reçu une interdiction de recrutement, une mesure disciplinaire lourde qui risque d’avoir des répercussions importantes sur leurs projets sportifs respectifs.
Une sanction toujours redoutée
L’interdiction de transfert infligée par la FIFA intervient généralement dans des cas de litiges financiers, de non-respect des décisions judiciaires sportives, ou d’infractions liées à l’enregistrement de joueurs. Pour Saint George SC comme pour le DHJ, cette décision s’apparente à un avertissement sévère, mais surtout à une période de turbulences dont il faudra se relever.
Les détails complets des affaires concernées n’ont pas été immédiatement dévoilés, comme c’est souvent le cas lors de sanctions en cours de procédure, mais les premiers éléments indiquent qu’il s’agirait principalement de différends liés au règlement de salaires ou d’indemnités de transfert non versées à temps. Une situation qui place les deux clubs dans une position délicate, surtout en pleine période où renforcer son effectif peut être crucial.
Saint George SC, un géant éthiopien dans la tourmente
Club historique et l’un des plus titrés d’Éthiopie, Saint George SC traverse une phase particulièrement instable. Traditionnellement solide sur la scène locale, le club s’appuie souvent sur un recrutement ciblé pour renforcer un effectif en quête permanente de titres. Cette sanction tombe donc au pire moment, risquant de freiner ses ambitions nationales et continentales.
Au sein du football éthiopien, la nouvelle a provoqué un véritable choc tant Saint George SC est considéré comme un pilier du championnat. Les supporters craignent désormais que cette interdiction se transforme en handicap majeur, surtout si le litige tarde à être réglé.
Difaâ El Jadidi : une nouvelle crise dans un cycle difficile
Côté marocain, le DHJ n’en est malheureusement pas à sa première difficulté. Relégué récemment de Botola Pro, le club traverse une période compliquée marquée par des problèmes financiers récurrents. Cette interdiction de recruter ne fait qu’alourdir une situation déjà instable, alors que le club cherche à rebâtir un effectif capable de retrouver l’élite à court terme.
Pour les supporters doukkalis, la sanction est perçue comme un nouveau coup dur. Le DHJ, autrefois réputé pour son sérieux et sa stabilité, se retrouve désormais dans l’obligation de régler ses contentieux au plus vite pour espérer lever cette interdiction durant la prochaine fenêtre de transferts.
Une course contre la montre
Pour les deux clubs, la priorité est désormais claire : trouver un accord avec les parties concernées, payer les montants dus et demander la levée de la sanction au plus vite. La FIFA applique en effet un mécanisme simple : une fois la dette régularisée, l’interdiction peut être levée immédiatement.
En attendant, Saint George SC comme le Difaâ El Jadidi doivent composer avec leurs effectifs actuels et faire preuve de créativité pour maintenir leur compétitivité. Une situation inconfortable, mais surmontable si les dossiers sont rapidement réglés.


































