Algérie Foot – Scandale au Maroc : Fouzi Lekjaa éclaboussé après les révélations choc d’un joueur de Berkane sur son ingérence directe.
Les coulisses du football marocain viennent d’être secouées par des révélations inattendues de Lamine Camara, le joueur sénégalais de RS Berkane. Dans une interview diffusée sur Radio Mars, Camara a levé le voile sur les pratiques de gestion au sein du football national, tout en impliquant directement Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), et ancien président de RS Berkane. Ses propos ont rapidement suscité la surprise, tant par leur franchise que par les implications qu’ils soulèvent.
Lors de l’interview, Camara a révélé que c’est Fouzi Lekjaa lui-même qui l’avait contacté pour le convaincre de rejoindre le club de RS Berkane, malgré le fait que ce dernier ait officiellement quitté son poste de président du club. Une déclaration qui remet en question la séparation des rôles et les conflits d’intérêts potentiels au sein des instances dirigeantes du football marocain.
“J’ai joué un match amical avec le Sénégal contre le Maroc, et c’est là que Fouzi Lekjaa m’a repéré. Après le match, il m’a contacté, m’a exposé le projet de RS Berkane, et ses arguments m’ont convaincu de venir”, a expliqué Camara. Cette déclaration a immédiatement semé un malaise dans le studio de radio, où l’animateur et les invités ont semblé décontenancés par l’implication directe de Lekjaa dans une affaire qu’il n’est plus censé diriger.
Les propos de Lamine Camara soulèvent une question importante concernant l’indépendance des clubs et des fédérations sportives au Maroc. Si Fouzi Lekjaa, en tant que président de la FRMF et figure influente dans les instances internationales de football, joue encore un rôle majeur dans la gestion des clubs, cela soulève des préoccupations sur les potentiels conflits d’intérêts. En effet, cette situation pourrait remettre en cause l’intégrité et la transparence du système sportif marocain, en particulier dans un contexte où les décisions doivent être prises dans l’intérêt de la fédération et non d’un club spécifique.
Ces révélations viennent également raviver les débats autour de la concentration du pouvoir dans les mains de quelques individus au sommet de la hiérarchie footballistique marocaine. Le rôle de Lekjaa dans le football national, tout comme ses liens avec certains clubs, est souvent pointé du doigt, notamment en raison de son influence étendue au sein de la CAF (Confédération Africaine de Football) et de la FIFA.
Le football marocain pourrait bien se retrouver face à une remise en question de son fonctionnement interne. Ces nouveaux éclairages sur les pratiques de gestion des clubs et de la fédération marocaine pourraient forcer un réexamen des structures de pouvoir et de la séparation des responsabilités, tant au niveau national qu’international.
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