Algérie Foot– C’est une situation aussi inédite qu’embarrassante pour le football marocain. Alors que le Royaume s’apprête à accueillir la Coupe du monde féminine U17, quatre clubs professionnels, dont le FUS de Rabat, les FAR Rabat, et l’AS Taourga, se retrouvent sans terrain pour disputer leurs prochaines rencontres. Les stades habituellement utilisés par ces équipes ont été réquisitionnés par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dans le cadre des préparatifs du tournoi mondial, prévu du 16 octobre au 3 novembre 2025.
La FIFA exige en effet des installations répondant à des standards très précis, tant sur le plan de la pelouse que des infrastructures d’accueil, ce qui a poussé les autorités sportives marocaines à fermer temporairement plusieurs enceintes emblématiques. Le stade Prince Héritier Moulay El Hassan, antre du FUS Rabat, le stade Prince Moulay Abdellah, utilisé par les FAR, ainsi que d’autres infrastructures dans les villes hôtes, sont actuellement en pleine phase de réaménagement. Résultat : les clubs concernés doivent trouver en urgence des solutions de repli pour poursuivre leurs championnats respectifs.
Du côté du FUS Rabat, la direction étudie la possibilité de disputer ses matchs à huis clos dans un stade de formation ou de se déplacer vers des villes voisines comme Kénitra ou Salé. Les FAR Rabat, eux, envisagent un partage de terrain temporaire avec une autre formation, en attendant la fin de la compétition internationale. Pour l’AS Taourga, la situation s’annonce plus délicate encore, les options locales étant très limitées.
Si cette situation cause des désagréments logistiques évidents, la FRMF insiste sur le caractère exceptionnel de la mesure. L’accueil d’un tournoi mondial est présenté comme une opportunité historique pour le Maroc, déjà engagé dans la préparation de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030, qu’il coorganisera avec l’Espagne et le Portugal. Ces événements exigent des standards d’excellence qui nécessitent des travaux d’aménagement et de mise à niveau dans plusieurs infrastructures sportives du pays.
En attendant, les clubs marocains devront s’adapter à cette contrainte temporaire. Les calendriers des championnats professionnels pourraient être révisés afin de réduire les déplacements et de ménager les équipes concernées. Une situation provisoire, certes, mais qui met en lumière les défis que rencontre le football marocain face à l’ambition de devenir un modèle d’organisation sur la scène internationale.
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