Déjà assurée de sa qualification pour les huitièmes de finale de la CAN 2025, l’équipe d’Algérie aborde son dernier match de la phase de groupes face à la Guinée équatoriale avec un état d’esprit plus serein, mais non sans certaines préoccupations. La rencontre, prévue mercredi soir, constitue l’ultime étape du groupe et pourrait offrir au sélectionneur Vladimir Petkovic l’opportunité de gérer son effectif tout en préservant ses joueurs clés.
En conférence de presse, le coach de l’équipe d’Algérie a laissé entendre que des ajustements seraient opérés dans le onze de départ. « Il y aura sûrement quelques changements, mais je dois encore évaluer l’état des joueurs. Ce sont toujours des matchs exigeants et importants avec la sélection », a-t-il indiqué, soulignant l’équilibre délicat entre rotation et maintien du rythme de compétition.
Cette approche devrait permettre à plusieurs joueurs moins utilisés depuis le début du tournoi de se montrer sur le terrain, tout en donnant au staff technique l’occasion de prendre en compte un paramètre crucial : le risque de suspension qui plane sur certains cadres de l’équipe.
En effet, deux Fennecs se trouvent sous la menace directe d’un match de suspension : Ismaël Bennacer et Mohamed Amoura. Tous deux ont été avertis lors de la victoire face au Burkina Faso et cumulent actuellement un carton jaune chacun. Selon le règlement de la CAF, l’accumulation de deux avertissements entraîne automatiquement l’absence du joueur pour la rencontre suivante.
Ainsi, si Bennacer ou Amoura venait à recevoir un nouvel avertissement face à la Guinée équatoriale, ils seraient privés du début de la phase à élimination directe, privant l’Algérie de deux éléments techniques et stratégiques importants. À l’inverse, s’ils évitent toute sanction, leur compteur de cartons sera remis à zéro après la phase de poules, leur permettant d’aborder les huitièmes de finale sans aucune menace disciplinaire.
Cette situation impose donc une vigilance particulière aux deux joueurs et au staff technique, qui devra jongler entre la gestion de la fatigue, la préservation de l’équilibre de l’équipe et la nécessité de continuer à engranger des victoires. Le dernier match de groupe reste cependant un moment important pour consolider la dynamique de l’équipe et offrir des minutes de jeu à ceux qui sont moins expérimentés sur la scène continentale.
Pour rappel, le huitième de finale de l’Algérie est prévu pour le mardi 6 janvier, ce qui laisse six jours de récupération et de préparation après la rencontre contre la Guinée équatoriale. Ce délai pourrait s’avérer précieux pour peaufiner la tactique, soigner d’éventuelles blessures et remettre à niveau les joueurs susceptibles d’être suspendus, afin d’aborder les phases finales de la CAN 2025 dans les meilleures conditions possibles.


































