Youcef Atal traverse actuellement une période délicate dans sa carrière. L’arrière droit algérien, qui évolue au sein du club qatari d’Al Sadd, ne semble pas convaincre son nouvel entraîneur, Roberto Mancini. Ce dernier, arrivé récemment pour diriger l’équipe, a clairement signifié son manque de confiance envers le défenseur international, en le plaçant sur le banc lors des derniers matchs, et notamment pour la rencontre d’aujourd’hui de Ligue des Champions d’Asie face à Al Wihda des Émirats.
Ce choix de Mancini intervient quelques jours après une absence remarquée d’Atal lors du dernier stage de l’équipe nationale algérienne. L’international algérien n’a pas été convoqué par le staff technique pour des raisons précises : le manque de compétition et de régularité dans ses performances. Cette décision laisse présager que la participation d’Atal à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations pourrait être compromise, accentuant ainsi les interrogations sur son avenir en sélection.
L’entraîneur italien d’Al Sadd, reconnu pour sa rigueur tactique et son exigence envers ses joueurs, semble vouloir envoyer un message clair à son groupe. En plaçant Atal sur le banc, Mancini privilégie la forme du moment et la continuité de la performance sur le terrain, plutôt que le statut d’international ou le passé récent du joueur. La situation est d’autant plus délicate pour Atal que son club qatari s’apprête à disputer des matches cruciaux en Ligue des Champions d’Asie, une compétition où chaque titularisation est déterminante.
L’Algérien, pourtant connu pour ses qualités offensives et sa capacité à apporter le surnombre sur son couloir droit, se retrouve aujourd’hui confronté à une remise en question. Le choix de Mancini d’écarter Atal du onze de départ souligne la nécessité pour le joueur de retrouver du rythme et de la régularité afin de regagner la confiance de son entraîneur et de ses supporters.
Les observateurs du football algérien suivent cette situation de près. L’absence d’Atal du dernier stage de l’équipe nationale et sa mise sur le banc par Mancini alimentent les spéculations sur sa participation à la CAN. Le joueur, qui a été un élément clé lors des précédentes campagnes nationales, voit ainsi sa place sur la scène continentale mise à l’épreuve.
Dans ce contexte, l’avenir immédiat d’Atal semble dépendre de sa capacité à s’imposer à Al Sadd. Seul un regain de forme et des performances constantes pourraient lui permettre de retrouver son statut de titulaire, à la fois en club et en sélection. Pour l’heure, Mancini reste ferme dans ses choix, laissant Atal réfléchir à la meilleure manière de relancer sa carrière et de ne pas perdre pied sur la scène internationale.



































