Selon ladite source, le président actuel, Walid Sadi, a
récemment pris connaissance d’éléments choquants lors de procédures
judiciaires contre les responsables de ces entreprises. Après un
examen minutieux, il a découvert que la FAF avait contracté avec de
simples commerçants plutôt qu’avec de véritables partenaires de
l’industrie du sport. Le contrat, établi pour l’approvisionnement
en maillots de l’équipe nationale, était, selon les dires de Sadi,
truffé de failles. La société “Madgrand”, qui n’était spécialisée
que dans la vente de matériel médical, a fourni à la FAF des
maillots non authentiques à des prix exorbitants, contredisant les
engagements pris dans le cadre du contrat.
Il est surprenant de constater qu’un accord qui devait
bénéficier à la FAF s’est transformé en un véritable casse-tête.
L’entité a investi des ressources considérables dans des maillots
dont la qualité était très inférieure aux attentes. Un ancien
président de la FAF, dans son engagement avec “S2F”, avait promis
que la FAF bénéficierait d’une part des bénéfices réalisés sur la
vente des maillots. Or, il s’avère que la fédération n’a reçu
aucune compensation pour la commercialisation de ces produits. Pire
encore, le responsable de la société “S2F” semble avoir disparu,
fuyant vers le Qatar pour échapper à des poursuites judiciaires en
France pour d’autres affaires.
Ce qui est encore plus frappant, c’est la mise en demeure que la
FAF a tenté d’envoyer à “S2F”. L’adresse fournie dans le contrat
s’est révélée être celle d’une boite de nuit à Paris. Ce
rebondissement a laissé la fédération dans l’embarras, révélant une
gestion plus que douteuse des affaires contractuelles. La FAF a
donc été confrontée à une réalité amère : des promesses non tenues,
des partenaires fictifs et un manque flagrant de transparence.
Il est à rappeler que, lors d’une assemblée générale, Mohamed
Raouraoua a dénoncé ces pratiques, affirmant que la fédération
recevait des maillots de qualité inférieure pour un prix
exorbitant. Les maillots, présentés comme des produits
authentiques, étaient en réalité des contrefaçons d’une valeur de 3
euros, vendus à la FAF pour 70 euros.