Algérie Foot– À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, le capitaine de l’équipe nationale d’Algérie, Riyad Mahrez, a tenu à saluer chaleureusement le pays hôte. Actuellement en préparation de la nouvelle saison avec son club saoudien Al-Ahli, le joueur de 34 ans a accordé une interview approfondie au média Carré, au cours de laquelle il est revenu sur plusieurs sujets, dont ses ambitions pour la CAN, son expérience avec les binationaux et son regret de n’avoir jamais porté les couleurs du Real Madrid.
Fort de ses 102 sélections et 32 buts avec les Fennecs, Mahrez nourrit l’espoir de revivre les émotions de 2019, année où l’Algérie a conquis son second titre continental sous la houlette de Djamel Belmadi. Mais depuis ce sacre, les Verts n’ont pas su confirmer, enchaînant deux éliminations précoces au premier tour lors des éditions suivantes. Pour l’ancien ailier de Manchester City, la CAN 2025 représente l’opportunité parfaite de redorer le blason algérien.
Dans cet entretien, Riyad Mahrez n’a pas manqué d’exprimer son admiration pour les infrastructures mises en place par le Maroc, soulignant l’excellence des stades et la qualité des pelouses, éléments qu’il considère comme essentiels pour permettre aux joueurs de s’exprimer pleinement. « Le Maroc, c’est un pays voisin, avec les mêmes conditions que nous. Ce seront de super conditions. Les stades sont bien, les pelouses aussi. C’est quelque chose qui va nous mettre à l’aise. Donc j’espère que ça va être une super CAN et qu’on ira au bout », a-t-il affirmé avec optimisme.
L’appréciation de Mahrez fait écho aux récentes déclarations du président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, qui a assuré que l’Algérie, sa sélection et ses supporters, seront accueillis avec chaleur et respect. « La sélection algérienne, les supporters venus de l’Algérie ou de tous les coins du monde, seront accueillis dans un pays qui leur a toujours consacré un accueil chaleureux », avait-il déclaré il y a quelques semaines.
À cinq mois du coup d’envoi, cette reconnaissance de Riyad Mahrez envers le Maroc envoie un signal fort, non seulement sur le plan sportif, mais aussi diplomatique, dans un contexte souvent marqué par des tensions. Plus que jamais, le football semble prêt à rapprocher les peuples, à travers une CAN qui s’annonce passionnante et ouverte.
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