La sélection nationale a échoué dès ses deux premiers
véritables tests depuis son élimination en quarts de finale de la
Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2015 contre la Côte d’Ivoire,
alors qu’entre-temps, elle n’a fait qu’une bouchée de ses
adversaires dans les qualifications de la CAN-2017.
Un état de fait ayant poussé le président de la Fédération
algérienne Mohamed Raouraoua à reconnaître l’impuissance des Verts
face aux gros bras du continent.
« Depuis le match face à la Côte d’Ivoire en Guinée équatoriale, l’équipe nationale n’a pas eu l’occasion d’affronter un gros calibre. Aujourd’hui, nous nous rendons compte qu’il y a un grand travail à accomplir encore pour être parmi les ténors de l’Afrique », a déclaré le patron du football algérien en marge du tirage au sort des 32es de finale de la Coupe d’Algérie, dimanche soir.
Les Verts, qui ont vaguement dominé l’Ethiopie, le Lesotho et
les Seychelles lors des éliminatoires de la CAN-2017, enchaînant
une qualification facile en phase de poules des éliminatoires du
Mondial-2018 face à la Tanzanie, ont été stoppés dans leur élan,
d’abord par le Cameroun (1-1 à domicile), puis le Nigeria (3-1 à
Uyo), pour le compte des deux premières journées des qualifications
au rendez-vous russe.
Du coup, estiment les observateurs, les larges victoires réalisées
lors des éliminatoires de la CAN-2017 face au Lesotho, aux
Seychelles et à l’Ethiopie, ne reflétaient pas réellement le niveau
des coéquipiers de Yacine Brahimi qui laissent souvent des plumes
devant les grandes écuries africaines.
La dernière performance dans ce registre remonte d’ailleurs à la
CAN-2010 lorsque les Verts avaient disposé de la Côte d’Ivoire en
quarts de finale. A l’approche de la CAN-2017 durant laquelle
l’équipe nationale sera confrontée à deux grandes Nations du
football (Tunisie et Sénégal) dès le premier tour, les
appréhensions des supporters algériens deviennent légitimes.
Et dire que Raouraoua, à travers ses déclarations de dimanche, a
placé la barre haut en nourrissant l’ambition de revenir avec le
trophée.
Lotfi Bouzidi, Fennec Football
[frontpage_news widget=”332″ name=”A Voir Aussi :”]