Un but superbe de l’international français a permis à l’Olympique Lyonnais de décrocher le match nul sur le pelouse du Shakhtar Donetsk (1-1), synonyme de qualification pour les huitièmes de finale. L’OL termine cette phase de poule sans défaite, mais pas sans s’être fait très peur.
D’un but de Nabil Fékir à un autre… C’est toute l’histoire de
l’Olympique Lyonnais dans cette phase de poule de la Ligue des
champions, avec ce parcours qui a débuté par un succès retentissant
sur la pelouse de Manchester City (1-2), et s’est poursuivi par une
cinq matches nuls (très) riche en rebondissements, le dernier
obtenu mercredi soir sous la neige ukrainienne, face au Shakhtar
Donetsk (1-1).
C’est donc Fékir qui a inscrit le but de la qualification pour
l’OL. Fékir, qui ne devait pas forcément débuter, vu ses états de
service des derniers semaines, mais dont Bruno Genesio ne voulait
pas se passer au coup d’envoi. Le champion du monde a justifié la
confiance de son entraîneur, en trouvant la lucarne de Pyatov,
d’une frappe magnifique, après avoir fixé Mayxon à l’entrée de la
surface (1-1, 65e).
Avant ce but, l’OL était virtuellement éliminé, en train de
concéder sa première défaite de la saison en Ligue des champions.
Junior Moraes avait marqué sur ce qui est resté pendant une heure
la seule frappe du Shakhtar, un bel enchaînement de l’avant-centre
brésilien, oublié par Denayer dans la surface (1-0, 22e). Les
Ukrainiens avaient fait preuve d’un froid réalisme, de
circonstance, alors que les Gones, fidèles à leurs mauvaises
habitudes de la saison, avaient gâché d’opportunités, par Memphis
Depay (39e), Ferland Mendy (44e, 56e), Fékir (45e), et surtout
Bertrand Traoré (19e, 30e).
Première huitième en C1 depuis sept ans
Et Fékir est donc arrivé, alors que l’OL jouait Tanguy Ndombélé
(entré en cours de jeu), mais pas sans idée, ni conviction. Le plus
étonnant, pratiquement, est que Lyon n’a pas vraiment tremblé
jusqu’au coup de sifflet final, à part sur une sortie de Lopes dans
les pieds d’Ismaily (82e). Il n’y pas eu de scénario cruel dans le
temps additionnel, comme lors des deux matches contre Hoffenheim
(3-3, 2-2), ou surtout lors de la journée précédente où l’OL, qui
était qualifié après son brillant résultat nul contre Manchester
City (2-2), a appris que le Shakhtar l’avait emporté in extremis en
Allemagne (2-3).
Ce groupe assez fou a donc trouvé son épilogue, très heureux, et
somme toute largement mérité pour le club de Jean-Michel Aulas, qui
retrouve les huitièmes de finale de la Ligue des champions pour la
première fois depuis 2011-2012, l’année où les Gones avaient subi
l’une de leurs pires déconvenues à Nicosie. Ce voyage en Ukraine, à
Kiev, pour défier le Shakhtar Donetsk, est à ranger dans la
catégorie des campagnes victorieuses.
Source : www.football.fr