Lourdement sanctionné à cause du Maroc : Adel Amrouche riposte !

Algérie Foot – L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football de Tanzanie, Adel Amrouche, se retrouve au cœur d’une controverse après avoir été suspendu pour huit matchs par la Confédération africaine de football (CAF) en raison de commentaires qu’il a faits sur la Fédération royale marocaine de football (FRMF) lors d’une interview. Cette suspension, confirmée après une récente audition en visioconférence par la commission de discipline de la CAF, a été contestée par Amrouche, qui prévoit de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

La suspension, qui a été initialement imposée en janvier dernier en plein milieu de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), a été maintenue malgré les efforts d’Amrouche pour contester la décision. Dans une interview, Amrouche exprime son désaccord avec la procédure de la CAF, affirmant qu’il n’a pas eu la possibilité d’être entendu avant que la sanction ne soit prononcée, et que la procédure n’a pas été suivie correctement.

Les commentaires qui ont conduit à la suspension d’Amrouche ont été faits lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision algérienne, où il a exprimé des critiques sur l’influence présumée de la FRMF dans le football africain. Cette suspension l’a empêché de diriger plusieurs matchs, dont ceux de la Tanzanie lors de la CAN et des matchs amicaux ultérieurs.

Amrouche, qui est originaire d’Algérie, est convaincu que la sanction est disproportionnée et qu’elle est motivée par des considérations autres que disciplinaires. Il souligne également des incohérences dans le traitement des sanctions par la CAF, en citant l’exemple d’un autre entraîneur suspendu lors de la même CAN.

Outre les implications sportives, la suspension a également des conséquences financières pour Amrouche, qui est privé de son salaire de sélectionneur pendant la durée de la suspension. Déterminé à faire valoir ses droits, Amrouche envisage de porter l’affaire devant le TAS, estimant que sa suspension est une atteinte à sa liberté d’expression et qu’elle résulte d’une vendetta personnelle.

La décision de la CAF de maintenir la suspension d’Amrouche a suscité des interrogations quant à la transparence et à l’équité des procédures disciplinaires de l’organisation. En attendant l’issue de son appel devant le TAS, Amrouche reste déterminé à défendre sa réputation et ses droits professionnels.

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