Raïs Mbolhi, né en 1986 à Paris, a commencé sa carrière
professionnelle en 2006 lorsqu’il a été recruté par le club
écossais Heart of Midlothian. Cependant, il n’y a pas eu l’occasion
de s’illustrer et a quitté le club sans jouer un seul match. Par la
suite, il a évolué dans plusieurs clubs à travers le monde, passant
par la Grèce, la Bulgarie, le Japon, la Russie, et même les
États-Unis, avant de revenir en Europe.
Son passage au FC Ryūkyū, bien que peu médiatisé, fait partie
des nombreuses étapes qui ont forgé le caractère de Mbolhi. Au
Japon, il a joué 22 matchs en 2008 dans la Japan Football League,
un moment clé de sa carrière qui lui a permis de se développer et
de se préparer pour des défis plus grands.
Le gardien algérien a également connu une carrière en dents de
scie en Russie, notamment avec le Krylia Sovetov Samara, où il a
fait face à des difficultés, dont des incidents racistes.
Cependant, ces épreuves n’ont fait que renforcer sa détermination.
Il a continué à se battre pour sa place dans diverses équipes,
notamment en Bulgarie avec le Slavia Sofia, où il a été nommé
meilleur gardien de but du championnat en 2009.
La carrière de l’ancien keeper de l’équipe d’Algérie a également
pris une dimension internationale lorsqu’il a rejoint la sélection
algérienne, où il s’est rapidement imposé comme un pilier de
l’équipe nationale. Il a notamment brillé lors de la Coupe du monde
2014, où ses performances ont attiré l’attention de clubs
européens, bien que son transfert à Newcastle United n’ait
finalement pas abouti.
Après avoir évolué dans des clubs en Turquie, en France, et en
Arabie saoudite, où il est devenu capitaine de l’Ettifaq FC, Raïs a
finalement rejoint le CR Belouizdad en Algérie, marquant ainsi une
étape symbolique dans sa carrière.