Algérie Foot– Les joueurs de l’équipe nationale d’Algérie ne percevront pas de prime pour leur qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc. Selon des sources proches de la Fédération algérienne de football (FAF), cette décision a été prise en raison de nouvelles directives budgétaires et d’une gestion plus rigoureuse des ressources financières. C’est ce qu’a appris Fennec Football de sources proches de la fédération algérienne de football.
L’équipe nationale algérienne de football, emblème du sport en Algérie, se prépare pour une nouvelle phase de compétition avec l’arrivée de Vladimir Petkovic à sa tête. Cependant, un changement majeur se profile concernant les primes accordées aux joueurs et à l’entraîneur. Alors qu’auparavant, la qualification pour des compétitions telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) était synonyme de récompenses financières pour les entraîneurs et les joueurs, cette fois-ci, il semble que la donne ait changé. Selon des sources proches de la Fédération algérienne de football (FAF), la prime de qualification, tant attendue, ne sera pas mise en place cette fois-ci.
Cette annonce ne devrait pas surprendre ceux qui ont suivi de près l’évolution des discussions entre Petkovic et la FAF. En effet, dès le mois de mars, lorsque l’engagement de Petkovic a été officialisé, il a été clairement stipulé que la question des primes de qualification à la CAN n’était pas d’actualité. L’absence de cette prime s’explique par les négociations préalables à l’engagement de l’entraîneur. La FAF, en décidant de recruter Petkovic, pensait avoir réalisé une bonne affaire, notamment en termes de coûts. Son salaire était nettement inférieur à celui de son prédécesseur, ce qui a permis à la FAF de négocier des conditions plus favorables. Ainsi, il a été convenu avec Petkovic de ne pas inclure de prime pour une qualification à la CAN.
Il est essentiel de comprendre que cette décision n’est pas le fruit du hasard. Les circonstances entourant les récentes performances de l’équipe nationale ont joué un rôle crucial. Les deux dernières éditions de la CAN avaient été décevantes pour les Verts, avec des éliminations précoces qui ont terni leur réputation. Ce constat a conduit Petkovic à exiger une certaine flexibilité de la part de la FAF concernant les attentes de performance. Il a souligné que l’équipe devrait évoluer sans pression, permettant ainsi aux joueurs de se concentrer sur le jeu plutôt que sur des résultats immédiats.
Lors des négociations, il a été convenu que l’objectif principal serait d’atteindre les huitièmes de finale de la CAN 2025, un objectif plus modeste que ceux fixés par les entraîneurs précédents. En effet, atteindre ce stade de la compétition pourrait être considéré comme un succès, surtout en comparaison avec les résultats récents. Si Petkovic parvient à mener l’équipe à ce niveau, il pourrait alors envisager de toucher une prime lors de la phase finale du tournoi. Avant cela, les joueurs et l’entraîneur ne recevront aucune prime pour la qualification.
En parallèle, la FAF semble avoir réorienté ses objectifs. Alors que la qualification pour le Mondial était autrefois la priorité, cette fois-ci, elle a mis en avant la CAN comme le défi majeur. Si l’équipe nationale réussit à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026, cela entraînera une augmentation significative des primes, atteignant jusqu’à 400 000 euros pour Petkovic, soit 100 000 euros de plus que ce que l’ancien entraîneur, Djamel Belmadi, aurait perçu. Ce type de rémunération, couplé à des objectifs clairs, devrait motiver l’entraîneur à pousser son équipe vers de nouveaux sommets.
Il est également intéressant de noter que le contrat de Petkovic a été conçu de manière à encourager une performance à court terme. Divisé en deux parties, il lie ses succès aux résultats des qualifications pour le Mondial. Si Petkovic parvient à qualifier l’équipe, son contrat sera prolongé jusqu’au 31 juillet 2026. Dans le cas contraire, il pourrait quitter son poste sans aucune indemnité, une clause qui illustre la confiance de la FAF dans le nouvel entraîneur tout en lui offrant une certaine latitude.
En somme, cette nouvelle approche quant aux primes de qualification reflète un changement de paradigme au sein de la FAF. Avec une pression allégée et des objectifs réalistes, les Verts pourront peut-être retrouver leur éclat sur la scène continentale. Les mois à venir seront cruciaux pour évaluer si cette stratégie porte ses fruits et si Petkovic parviendra à redresser la barre de l’équipe nationale algérienne.
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