Pourquoi ils ont déçu
Même si leur statut se retrouvait fragilisé depuis les deux contre-performances en éliminatoires du Mondial 2018, les Fennecs avaient rallié le Gabon avec l’un des meilleurs effectifs sur le papier, forts notamment du meilleur joueur africain de l’année consacré par la CAF, Riyad Mahrez. Même si leur groupe B était relevé (Sénégal, Tunisie et Zimbabwe), les voir sortir aussi tôt sans victoire au compteur n’était clairement pas au programme.
Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Depuis des mois, la Fédération algérienne navigue à vue comme
en atteste le passage de trois sélectionneurs sur le banc en moins
d’un an (Christian Gourcuff, Milovan Rajevac et Georges Leekens
qui a démissionné suite à l’élimination). Les
Fennecs ont avant tout payé cette instabilité tout comme les choix
peu fructueux de Leekens de se passer des capitaines Carl Medjani
et Sofiane Feghouli, fragilisant un groupe en manque de leader et
d’agressivité
.
A l’image du penalty concédé par Belkhiter contre le Zimbabwe et de la bourde de Ghoulam face à la Tunisie, les 8es de finalistes du dernier Mondial ont également multiplié les erreurs défensives, confirmant que ce secteur constitue leur gros point faible. Sans parvenir à mettre en place sa qualité de jeu habituelle, l’équipe a parfois donné l’impression d’être coupée en deux, les joueurs offensifs secondant peu les défenseurs. Difficile dans ces conditions d’aller plus loin.
