Algérie Foot– Un véritable tremblement de terre secoue le monde du judo algérien. L’équipe nationale d’Algérie a annoncé son retrait surprise des Jeux islamiques, une décision qui suscite la colère et l’incompréhension au sein de la communauté sportive. Selon plusieurs sources concordantes, cette décision aurait été prise sur ordre du président de la Fédération, Sillini, et validée par le directeur technique national, après une série d’incidents pour le moins troublants.
En effet, sept judokas de l’équipe nationale auraient été blessés simultanément lors du stage de préparation précédant la compétition. Des blessures jugées « mystérieuses » par de nombreux observateurs, tant par leur nature que par leur soudaineté. Ces événements ont immédiatement soulevé des interrogations sur les conditions d’entraînement, la prise en charge médicale et la responsabilité du staff technique.
Le président Sillini, épaulé par son encadrement, aurait alors opté pour le retrait pur et simple de la délégation algérienne, invoquant des raisons de sécurité et de santé des athlètes. Mais cette justification ne convainc pas tout le monde. Plusieurs voix internes dénoncent ce qu’elles appellent une « gestion catastrophique » de la fédération, pointant du doigt un manque de transparence et de professionnalisme dans la préparation de cette importante échéance sportive.
Des responsables au sein du mouvement sportif national évoquent même une possible crise de gouvernance à la Fédération algérienne de judo, où les tensions entre dirigeants et techniciens se seraient accentuées ces derniers mois. Certains accusent la direction actuelle d’avoir sacrifié les athlètes sur l’autel de conflits internes, tandis que d’autres évoquent une opération de dissimulation visant à masquer des dysfonctionnements profonds.
Les familles des judokas blessés, de leur côté, réclament des explications claires et une enquête indépendante pour déterminer les causes exactes de ces blessures collectives.
Ce scandale, qui éclate à la veille d’un événement international majeur, risque de ternir durablement l’image du judo algérien, longtemps considéré comme une discipline modèle en matière de formation et de résultats. À l’heure actuelle, aucun communiqué officiel du ministère de la Jeunesse et des Sports n’a encore été publié, mais une enquête interne pourrait être ouverte dans les prochains jours pour faire toute la lumière sur cette affaire embarrassante.
Un retrait qui, au-delà de l’aspect sportif, symbolise une nouvelle crise de confiance entre les athlètes et leur fédération, dans un climat de tension grandissante au sein du sport algérien.
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