“Lekjaa a bien corrompu Gassama” : un journaliste marocain lâche une bombe !

Le monde du football marocain est secoué par des allégations explosives de corruption émises par le journaliste marocain à la retraite, El Houssine El Hayani, à l’encontre de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). Ces accusations mettent en lumière des transactions présumées douteuses, notamment l’achat des faveurs de l’homme au sifflet gambien récemment retraité, Bakary Gassama.

Dans sa dernière sortie sur Facebook, El Hayani a appelé le procureur général marocain à ouvrir une enquête sur Lekjaa, alléguant que des fonds publics et de l’argent provenant du trafic de drogue auraient été utilisés pour influencer des personnalités de la Confédération Africaine de Football (CAF) et des présidents d’associations nationales de football en Afrique. L’objectif présumé aurait été d’obtenir des faveurs arbitrales.

L’incident en question remonte au match impliquant l’Algérie et le Cameroun en mars 2022, où l’arbitre Gassama aurait séjourné au Maroc. El Hayani a exhorté les autorités marocaines à examiner les passeports de Gassama, cherchant à révéler des détails sur sa résidence et ses compagnons de voyage pendant son séjour au Maroc.

Ces accusations surviennent dans le contexte d’une répression supposée contre la corruption au Maroc, symbolisée par l’arrestation du président du club de football Wydad Casablanca, Saïd Naciri, pour des accusations liées à la drogue et au blanchiment d’argent.

Les liens étroits entre Lekjaa, Naciri et Gassama suscitent des inquiétudes quant à d’éventuelles pratiques néfastes dans le football marocain. El Hayani souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité au sein des institutions sportives. Ces allégations soulèvent également des questions sur la crédibilité des initiatives anti-corruption au Maroc et la nécessité de réformes plus approfondies pour préserver l’intégrité du sport national. Le monde du football attend avec intérêt les développements à venir et les éventuelles réponses des autorités marocaines face à ces accusations choquantes.