Algérie Foot– Le Mouloudia Club d’Alger (MCA) traverse une période délicate sur le plan sportif, et la situation de son entraîneur, Patrice Beaumelle, suscite de nombreuses interrogations. Après la défaite contre Al-Hilal du Soudan en Ligue des champions, les discussions sur un éventuel limogeage du technicien français ont rapidement fait surface. Cette défaite, combinée à une série de résultats décevants, a poussé les dirigeants du MCA à envisager un changement à la tête de l’équipe. Si la décision n’a pas encore été prise, le conseil d’administration du club devrait se réunir dans les jours à venir pour trancher cette question importante.
Une réunion d’urgence s’est tenue hier dimanche pour discuter de la situation de Beaumelle, avec une question principale à l’ordre du jour : son avenir à la tête du MCA. Toutefois, cette rencontre a été plus informelle que prévu, le président Hadj Redjem ayant préféré discuter du sujet avec ses proches au club, plutôt que de convoquer une réunion officielle. Cela n’a pas empêché les rumeurs d’aller bon train concernant le possible remplacement de l’entraîneur.
Trois noms sont ressortis comme candidats potentiels pour succéder à Patrice Beaumelle : l’entraîneur égyptien Hossam El Badry, le tunisien Khaled Ben Yahia, et le brésilien Marcos Paqueta. Chacun d’eux possède des atouts, mais aussi des obstacles à surmonter avant de pouvoir prétendre à la succession du technicien français.
Le premier choix de la direction du MCA semble être Hossam El Badry, l’entraîneur égyptien, bien connu pour ses succès avec le club d’Al Ahly, où il a remporté de nombreux titres nationaux et continentaux. Son palmarès impressionnant fait de lui un candidat de poids pour redonner un nouvel élan au Mouloudia. Cependant, la mise en œuvre de cette option pourrait poser des problèmes financiers. En effet, El Badry aurait des exigences salariales élevées, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un staff complet composé de plusieurs collaborateurs. Cette condition pourrait mettre à mal le budget du club, surtout si les finances sont déjà tendues.
Le deuxième candidat pressenti est le tunisien Khaled Ben Yahia, un entraîneur expérimenté qui a déjà dirigé le MCA par le passé. Connu pour sa capacité à gérer la pression du club, Ben Yahia bénéficie d’une bonne connaissance de la maison, ayant déjà travaillé au club avec succès. Son profil rassurant et ses relations de proximité avec le président Hadj Redjem jouent en sa faveur. De plus, son salaire serait plus modéré par rapport à celui d’El Badry, ce qui représente un atout pour une direction soucieuse de contrôler ses dépenses.
Le troisième candidat en lice est le brésilien Marcos Paqueta, ancien entraîneur du CRB. Paqueta possède une bonne connaissance du football algérien et africain en général, ayant dirigé plusieurs clubs et sélections nationales. Bien que son profil soit moins prestigieux que celui d’El Badry, sa polyvalence et son style de jeu offensif pourraient séduire les supporters du MCA, qui attendent un jeu plus attractif. Néanmoins, un obstacle majeur pourrait se poser concernant la barrière de la langue, puisque Paqueta ne parle pas couramment l’arabe, ce qui pourrait compliquer la communication au sein du groupe.
Le conseil d’administration devra trancher
Bien que la direction semble avoir une idée plus claire sur les options possibles, le sort de Beaumelle et de son successeur ne sera pas décidé immédiatement. Le conseil d’administration (CA) du MCA ne pourra pas se réunir rapidement, car plusieurs membres clés sont actuellement indisponibles. Omar Ketrandji, l’un des membres influents, se trouve à l’étranger, tandis que Rafik Balamane traverse un moment difficile après avoir perdu son frère. Il faudra donc attendre que tous les membres du CA puissent se réunir avant de prendre une décision définitive. Toutefois, certains évoquent la possibilité que Hadj Redjem prenne la décision seul si le conseil n’est pas en mesure de se réunir rapidement.
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