Algérie : La rencontre inaugurale entre le Maroc et les Comores n’a pas seulement marqué le coup d’envoi de la compétition sur le plan sportif. Très rapidement, le match a fait naître une controverse arbitrale qui dépasse le simple cadre du terrain. L’action la plus commentée reste ce penalty accordé au Maroc, jugé par de nombreux observateurs comme excessivement généreux, voire inexistant. Dans une affiche d’ouverture, censée installer un climat de sérénité et d’équité, cette décision a immédiatement provoqué un malaise, ravivant les débats récurrents sur l’impartialité de l’arbitrage dans les grandes compétitions africaines.
Ce sentiment n’a pas tardé à trouver un écho au-delà des frontières maghrébines. En Égypte, pays historiquement attentif à ces questions, le journaliste Moheib Abdelhady a publiquement exprimé ses réserves dès les premières heures du tournoi. Selon lui, ce qui a été observé lors de ce match doit alerter l’ensemble des sélections engagées. Le message est clair : certaines décisions, prises trop rapidement, peuvent orienter une rencontre et, par ricochet, influencer le déroulement global de la compétition. Ce point de vue, largement relayé, a trouvé un terrain d’entente inattendu avec les critiques formulées du côté algérien, où l’on observe avec attention la gestion arbitrale dès les premiers tours.
Dans ce contexte, l’intervention égyptienne est perçue comme un soutien indirect aux réserves exprimées en Algérie, notamment face au Maroc, pays hôte et candidat assumé au sacre. Pour beaucoup, cette convergence de regards extérieurs renforce l’idée que le débat dépasse toute rivalité régionale. Il s’agit avant tout de préserver la crédibilité sportive de la compétition. Les Comores, de leur côté, sortent de ce match avec le sentiment amer de ne pas avoir été jugées à armes égales, tandis que le Maroc sait désormais que chacune de ses victoires sera scrutée à la loupe. Dès le premier match, la CAN s’installe donc sur une ligne de crête : celle où le football doit constamment lutter pour ne pas être éclipsé par les polémiques arbitrales.
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