Algérie Foot– La rencontre entre la JS Kabylie et l’USM Harrach, comptant pour les 16es de finale de la Coupe d’Algérie, n’a pas seulement été marquée par le jeu sur le terrain, mais aussi par des gestes de convivialité et de respect en tribunes. À Tizi Ouzou, le stade Hocine Aït Ahmed a été le théâtre de deux actions qui ont suscité admiration et applaudissements : une initiative généreuse de la direction du stade et un comportement exemplaire des supporters harrachis.
En cette période de célébration du Nouvel An Amazigh, connu sous le nom de “Yennayer”, la direction du stade Hocine Aït Ahmed a décidé de marquer l’événement de manière spéciale. Un accueil chaleureux a été réservé aux journalistes présents pour couvrir la rencontre. En effet, du couscous, plat traditionnel emblématique de la culture algérienne, ainsi que des pâtisseries traditionnelles ont été offerts aux représentants de la presse.
Ce geste symbolique a été très apprécié par les journalistes, qui ont salué cette initiative. Non seulement il témoigne du respect et de la reconnaissance envers le travail des médias, mais il illustre aussi l’attachement aux traditions locales. Cette action s’inscrit dans le cadre des festivités de Yennayer, une fête qui célèbre le patrimoine amazigh et la solidarité communautaire.
Un autre geste tout aussi louable est venu des supporters de l’USM Harrach. Après le match, les fans harrachis ont pris l’initiative de nettoyer les gradins qu’ils occupaient. Munis de sacs-poubelle, ils ont ramassé les déchets et laissé leur tribune impeccable, une action qui a été filmée et largement partagée sur les réseaux sociaux.
Cette attitude témoigne d’un sens civique remarquable et d’un respect envers le lieu et ses hôtes. Les supporters de l’USM Harrach ont ainsi montré que le football peut être un vecteur de bonnes pratiques et de comportements exemplaires. Ce geste, bien que simple, a une grande portée symbolique, promouvant des valeurs de responsabilité et de respect de l’environnement.
Ces deux initiatives, bien que distinctes, reflètent une culture de respect et de solidarité qui transcende les rivalités sportives. Que ce soit l’hospitalité offerte aux journalistes ou l’engagement des supporters à laisser les lieux propres, ces gestes sont à saluer et mériteraient d’être reproduits dans d’autres stades du pays.
En combinant traditions culturelles et comportements responsables, les acteurs du football à Tizi Ouzou ont prouvé que le sport peut être une véritable école de civisme et de respect mutuel.
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