Algérie Foot– La fête du football a été ternie par des incidents regrettables ce vendredi au Stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou, lors du quart de finale de la Coupe d’Algérie opposant le CR Belouizdad au MO Béjaïa. Alors que le match s’annonçait comme une grande célébration pour les deux équipes et leurs supporters, des actes de vandalisme en tribunes ont entaché l’événement.
Dès le coup d’envoi, l’ambiance était électrique, portée par les chants des supporters du Chabab, bien décidés à pousser leur équipe vers les demi-finales. Mais au fil du match, certains individus ont commencé à casser des sièges et à jeter un fumigène sur la pelouse, perturbant ainsi le déroulement de la rencontre. Si ces actes isolés ont immédiatement attiré l’attention des forces de sécurité, ils ont aussi suscité l’indignation d’une grande partie des supporters du CRB.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux fans du Chabab ont tenu à se démarquer de ces débordements. « On n’a pas laissé faire, c’est l’image du club qu’on défend », ont-ils insisté sur leurs pages Facebook. Certains ont même tenté de calmer les fauteurs de troubles, évitant ainsi une escalade de violence qui aurait pu conduire à des sanctions encore plus lourdes pour le club algérois.
Malgré ces incidents, le match a bien eu lieu, et les supporters ont eu droit à un hommage vibrant à Hocine Aït Ahmed, le héros de la révolution dont le stade porte désormais le nom. Chants et ferveur ont résonné, rappelant la symbolique de cet endroit inauguré en 2024. Un moment marquant, qui a toutefois été éclipsé par les agissements de quelques individus.
Côté sportif, le CR Belouizdad a assuré l’essentiel en s’imposant sur le score de 1-0, validant ainsi son ticket pour les demi-finales de la Coupe d’Algérie. Une victoire importante pour le club, qui espère désormais aller au bout de la compétition et ajouter un nouveau trophée à son palmarès.
Mais cette qualification pourrait avoir un prix. Avec les caméras de surveillance dernier cri installées dans l’enceinte de 50 000 places, l’identification des fauteurs de troubles ne devrait être qu’une question de temps. Le CRB, de son côté, risque des sanctions, allant d’une amende à un huis clos partiel ou total, en fonction des décisions de la commission de discipline. Une situation regrettable pour un club habitué à offrir un spectacle de qualité, mais qui devra, cette fois-ci, gérer les conséquences des actes de quelques éléments incontrôlables.
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