Algérie Foot– Le sauveur historique de la JSK sauve sa peau, pour le moment ! Lui qui a évité la relégation au club kabyle à 2 reprises est sur un siège éjectable.
Après la défaite lors du derby, Youcef Bouzidi, l’entraîneur du Mouloudia Club d’Oran (MCO) et ancien coach de la JSK, se retrouve au cœur d’une tempête de critiques, ciblé aussi bien par les supporters que par certains proches du club. Pourtant, le bilan sportif n’est pas aussi dramatique que l’on pourrait le croire, avec une victoire à domicile et une défaite à l’extérieur. Mais dans le climat tendu du football oranais, ces résultats semblent insuffisants pour apaiser les esprits.
Depuis longtemps, Bouzidi fait face à la désapprobation d’une partie des supporters, mais aussi de l’entourage du club. Ce qui surprend, c’est l’absence de soutien public de la part de la direction du MCO, malgré le fait qu’elle ait choisi de reconduire l’entraîneur cet été. Le technicien se retrouve ainsi seul, sans appui visible, dans un environnement où la patience est une denrée rare. Bouzidi sait qu’il n’aura pas le droit à l’erreur lors de la prochaine rencontre contre l’ASO Chlef, une équipe difficile à manœuvrer, et qu’un bon résultat pourrait faire taire, au moins temporairement, ses détracteurs.
Malgré la pression extérieure et les rumeurs de changement à la tête de l’équipe, Bouzidi sera bien sur le banc vendredi prochain pour affronter l’ASO Chlef dans le cadre de la troisième journée de Ligue 1 Mobilis. Selon des sources internes au club, la direction n’a jamais envisagé de limoger l’entraîneur avant cette rencontre cruciale. Ainsi, les spéculations sur son départ prématuré ont été démenties. Bouzidi a même dirigé normalement la reprise des entraînements, suivant le programme qu’il avait communiqué à ses joueurs dès dimanche.
Ce qui interpelle, cependant, c’est le silence persistant de la direction du MCO. Bien que l’entraîneur ait été confirmé à son poste, aucun membre de la direction n’a pris publiquement la défense de Bouzidi. Dans des situations similaires, il est courant que la direction affiche son soutien afin de réduire la pression sur l’équipe et son staff. L’absence de ce geste symbolique envoie un message ambigu, et laisse l’entraîneur dans une position précaire. Bouzidi, seul face aux critiques, devra trouver les ressources pour renverser la situation sur le terrain.
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