Algérie Foot – Dans le monde du football algérien, les récents commentaires de Mohamed Maouche, membre influent du comité de la Fédération algérienne de football (FAF), ont suscité un vif intérêt et ont alimenté les discussions sur l’avenir de l’équipe nationale d’Algérie.
Concernant le choix du futur entraîneur de l’équipe nationale, Maouche a affirmé avec fermeté que la FAF se tournerait vers un coach étranger pour succéder à Djamel Belmadi. Il a souligné que la sélection du personnel technique serait laissée à la discrétion du nouvel entraîneur, ouvrant la possibilité à d’anciennes gloires du football algérien, telles que Madjid Bougherra, de rejoindre le staff.
” On a choisi 6 profils. Le nouveau coach de l’équipe d’Algérie ne sera pas local. Je ne vois pas un coach local pour remplacer Belmadi à la tête de l’équipe nationale. Bougherra pourrait être adjoint à la limite, mais pas entraineur en chef pour le moment, peut-etre d’ici quelques années…. Le nouvel entraîneur qui va venir et va lui-même choisir son staff”, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Maouche a fixé des objectifs ambitieux pour le prochain sélectionneur, affirmant qu’une participation aux demi-finales de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et une qualification pour la prochaine Coupe du Monde seraient des impératifs. Cette vision audacieuse souligne l’importance de maintenir l’excellence de l’équipe nationale algérienne sur la scène internationale. ” Le nouveau coach doit parler la langue française, mais aussi il doit résider en Algérie, afin de suivre le championnat local. Pour la prochaine CAN, le prochain entraîneur doit au minimum atteindre les demi-finales et se qualifier à la Coupe du Monde.”
En ce qui concerne l’intégration des jeunes talents, Maouche a exprimé son désir de voir émerger de nouveaux visages et de nouvelles idées au sein de l’équipe. Tout en reconnaissant l’importance de laisser la place à la jeunesse, il a également soulevé la question cruciale : où sont ces jeunes talents ? Cependant, il s’est dit encouragé par le fait que de nombreux nouveaux entraîneurs manifestent un vif intérêt pour travailler avec la FAF, témoignant ainsi de l’attrait continu de l’équipe nationale algérienne sur la scène mondiale.
“C’est vrai qu’il faut laisser la place aux jeunes, mais où sont-ils ? C’est une bonne chose si un jeune vient et nous apporte de nouvelles choses. Les nouveaux entraîneurs me contactent souvent, ça fait plaisir”, a précisé Maouche.
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