Algérie Foot– Le Mouloudia Club d’Alger (MCA), l’un des clubs les plus emblématiques du football algérien, fait de nouveau parler de lui, mais cette fois-ci en dehors des terrains. Selon des informations révélées ce samedi 12 avril, les dépenses de la société sportive du club ont franchi le seuil des 400 milliards de centimes durant l’année 2024, un chiffre sans précédent dans l’histoire du club.
Ces dépenses astronomiques ne concernent pas uniquement l’équipe première. Elles englobent également les catégories de jeunes, ainsi que des travaux d’aménagement et de construction entrepris par le club tout au long de l’année. Ce niveau de dépenses suscite de nombreuses interrogations, notamment dans un contexte où la performance sportive n’a pas toujours été à la hauteur des investissements réalisés.
Ce dépassement budgétaire a également eu des répercussions sur le fonctionnement administratif du club. L’assemblée générale ordinaire, initialement prévue pour samedi et qui devait servir à présenter les rapports moral et financier de l’année écoulée, a été reportée à une date ultérieure sans explication officielle. Une décision prise par Hakim Hadj Redjem, président du conseil d’administration du club, et qui alimente les spéculations.
D’après une source proche du dossier, certains actionnaires exigent plus de transparence, notamment en ce qui concerne les contrats des nouveaux sponsors, les modalités de certaines dépenses et la répartition budgétaire réelle. Il semblerait que plusieurs éléments n’aient pas été suffisamment détaillés dans les documents préparés, ce qui a contribué à la demande de report.
Cette affaire relance le débat sur la gouvernance et la transparence dans les grands clubs algériens, en particulier lorsqu’il s’agit de la gestion des fonds publics ou privés investis dans le sport. Pour de nombreux supporters et observateurs, le club doit désormais jouer la carte de la clarté et justifier l’utilisation d’un budget aussi colossal.
Alors que le MCA s’apprête à entamer une phase cruciale de sa saison sportive, cette polémique risque de peser lourd sur son image. Reste à voir si la direction répondra aux interrogations, ou si l’ombre du doute continuera de planer sur la gestion du doyen des clubs algériens.
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