Algérie Foot– Dans une interview récente, Toufik Korichi, l’ancien directeur technique national (DTN) de la Fédération Algérienne de Football (FAF), a fait des révélations intéressantes sur l’influence de Mohamed Raouraoua, l’ex-président de la FAF, dans les coulisses du football africain. Selon Korichi, Raouraoua jouissait d’une grande respectabilité et d’une influence considérable, même au-delà des frontières algériennes. Il a notamment évoqué le fait que des responsables étrangers, dont des personnalités du Maroc, sollicitaient régulièrement l’intervention de Raouraoua pour résoudre des problèmes au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Toufik Korichi a affirmé que plusieurs interlocuteurs, y compris des représentants marocains, lui avaient directement demandé d’intervenir auprès de Raouraoua afin de régler certains conflits ou obstacles dans la gestion de la CAF. Cette déclaration met en lumière l’influence qu’avait Raouraoua sur les instances dirigeantes du football africain pendant ses années de présidence à la FAF, une influence qui allait bien au-delà de l’Algérie. Korichi, avec son expérience au sein de la FAF, connaît de près les rouages du football africain et l’importance des relations diplomatiques dans ce milieu.
Raouraoua, qui a dirigé la FAF pendant plusieurs années, était reconnu pour sa capacité à naviguer dans les eaux troubles de la politique sportive internationale. Son rôle au sein de la CAF, notamment en tant que membre du comité exécutif, lui a permis de bâtir des relations solides avec de nombreux dirigeants africains et de jouer un rôle clé dans la gestion des affaires du football continental. L’ex-président algérien était souvent perçu comme une figure incontournable, capable d’intervenir pour résoudre des situations conflictuelles ou de négocier des positions stratégiques en faveur de ses alliés.
L’une des raisons pour lesquelles Raouraoua était tant sollicité par des responsables étrangers pourrait résider dans son approche pragmatique et sa capacité à influencer les décisions importantes au sein de la CAF. Dans un environnement où les luttes de pouvoir et les intérêts personnels sont fréquents, la capacité à dialoguer avec les bons interlocuteurs et à trouver des solutions acceptables pour toutes les parties est un atout majeur. Et c’est précisément ce que semblaient rechercher les responsables marocains, qui, selon Korichi, n’hésitaient pas à solliciter l’aide de Raouraoua pour résoudre des problèmes au sein de l’organisation continentale.
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