Algérie Foot – Le stade Moulay Hassan crée la polémique : son état extérieur inquiète les supporters de l’équipe d’Algérie avant la CAN 2025.
À un mois du coup d’envoi de la CAN 2025, une polémique enfle déjà autour de l’une des enceintes censées accueillir les matchs de la sélection algérienne : le stade Moulay Hassan. Situé au cœur de Rabat, ce stade devait symboliser la modernisation des infrastructures marocaines pour ce tournoi très attendu. Pourtant, les images qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux racontent une tout autre histoire. Façades fissurées, peinture abîmée, zones détériorées… l’apparence extérieure laisse perplexe. Et pour un tournoi continental d’une telle importance, cette impression fait tache.
Un stade jugé « indigne » au Maroc pour une CAN, la colère monte en Algérie
Côté algérien, la réaction ne s’est pas faite attendre. Plusieurs supporters dénoncent déjà un risque potentiel pour le public et même pour les joueurs si des pluies intenses s’abattent sur Rabat, comme cela peut arriver en décembre. Certains parlent d’un « danger évident » pointant des images où l’on distingue clairement l’usure du bâtiment. De là à évoquer un stade « indigne » d’une Coupe d’Afrique, il n’y a qu’un pas que beaucoup franchissent sur les réseaux depuis 48 heures. La pression monte, et elle n’est pas prête de redescendre.
La polémique est d’autant plus forte que l’Algérie sort de deux CAN ratées et veut absolument aborder celle-ci avec un environnement optimal. Voir sa sélection jouer dans un stade contesté, au revêtement extérieur jugé instable, inquiète logiquement. Déjà, des voix s’élèvent pour demander à la CAF de vérifier l’état réel de l’infrastructure, photos à l’appui. Certains commentateurs algériens évoquent même un risque de glissements ou de chutes de matériaux en cas d’intempéries, soulignant que « la sécurité doit passer avant tout ».
Cette affaire tombe mal pour l’organisation marocaine, qui souhaitait faire de l’édition 2025 un modèle de réussite. Pour l’heure, c’est un climat de suspicion qui domine. Il reste à voir si les autorités locales réagiront rapidement pour rassurer — ou si la polémique, déjà brûlante, prendra encore de l’ampleur dans les jours à venir.
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