À la veille du quart de finale opposant la Syrie au Maroc, José María Lana, sélectionneur des Aigles de Damas, a livré un discours empreint de lucidité mais aussi de fierté envers son groupe. L’entraîneur espagnol, conscient de l’ampleur du défi qui attend son équipe, n’a pas cherché à masquer la difficulté de l’affiche à venir. Pour lui, affronter le Maroc revient à se mesurer à “une équipe complète, physiquement forte, techniquement supérieure et habituée à gérer les grands rendez-vous”. Ce constat, loin d’être une résignation, s’inscrit dans une volonté d’aborder le match avec réalisme tout en maintenant une exigence élevée. Lana a d’ailleurs insisté sur la nécessité pour ses joueurs de “donner encore plus”, une manière d’encourager un collectif souvent mis à l’épreuve dans cette compétition mais qui continue de répondre présent avec courage et solidarité.
Lana n’a pas caché non plus les difficultés internes qui compliquent sa préparation. La Syrie, qui avance depuis le début du tournoi avec un effectif limité, devra se passer de plusieurs éléments blessés, absents pour ce rendez-vous capital. Sans s’attarder sur les noms, le sélectionneur a souligné l’impact de ces forfaits sur le plan tactique et structurel, rappelant que son groupe avait déjà dû s’adapter à de nombreuses contraintes depuis plusieurs semaines. Malgré ces absences, il affirme rester “fier de tous ses joueurs”, saluant un état d’esprit irréprochable et une volonté de se battre jusqu’au bout. Dans un tournoi où la dimension mentale est aussi importante que la qualité technique, la Syrie entend défendre ses chances jusqu’à la dernière seconde, consciente qu’un exploit est toujours possible lorsque le collectif se transcende.
Interrogé sur la hiérarchie continentale, José María Lana a surpris en affirmant ne pas voir “de grande différence entre la Tunisie et le Maroc”, estimant que ces deux sélections partagent un profil similaire : rigueur, intensité et maturité tactique. Une analyse qui montre que le coach espagnol ne tombe pas dans le piège de la réputation ou du classement, mais qu’il prépare ce quart de finale en se basant sur des critères concrets. Le Maroc reste favori, mais la Syrie se présentera sans complexe, poussée par la conviction de pouvoir créer une surprise retentissante. La rencontre promet une opposition de styles, d’ambitions et d’énergie, dans un contexte où chaque détail peut faire basculer le destin des deux nations.
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