Le sélectionneur Vladimir Petković s’apprête à diriger l’équipe nationale algérienne lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, devenant ainsi le sixième entraîneur étranger à occuper ce poste dans l’histoire des participations des « Verts » aux compétitions continentales. Son arrivée suscite beaucoup d’attentes, d’autant plus que les entraîneurs étrangers précédents ont souvent laissé des résultats décevants derrière eux.
La CAN 2025 se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. L’Algérie évoluera dans le groupe E, aux côtés du Burkina Faso, de la Guinée équatoriale et du Soudan. Les rencontres se joueront sur le terrain du stade Moulay Hassan à Rabat. Le parcours des « Guerriers du désert » débutera le 24 décembre face au Soudan, avant d’affronter le Burkina Faso le 28 décembre et la Guinée équatoriale trois jours plus tard.
Avant Petković, cinq entraîneurs étrangers avaient pris en charge l’Algérie lors de la CAN. Parmi eux : le Français Lucien Leduc en 1968, le Russe Evgueni Rogov en 1988, le Bosnien Vahid Halilhodžić en 2013, le Français Christian Gourcuff en 2015 et le Belge Georges Leekens en 2017. Aucun d’entre eux n’a véritablement réussi à laisser une empreinte durable dans la compétition, malgré quelques succès ponctuels.
L’objectif de Petković est clair : briser cette malédiction et permettre à l’Algérie de viser le titre continental ou, à tout le moins, d’atteindre les phases avancées de la compétition. Les précédentes expériences montrent que ce défi est loin d’être simple. En 1968, sous la houlette de Lucien Leduc, l’Algérie avait été éliminée dès le premier tour après deux défaites face à la Côte d’Ivoire et à l’Éthiopie. En 1988, Evgueni Rogov avait mené l’équipe à une troisième place après un succès aux tirs au but contre le Maroc, mais les éditions suivantes ont été plus mitigées.
Vahid Halilhodžić en 2013 a vu l’Algérie quitter prématurément la compétition, avant de rebondir avec succès lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Christian Gourcuff en 2015 et Georges Leekens en 2017 n’ont pas réussi à faire mieux, échouant respectivement en quart de finale et dès le premier tour, malgré la présence de stars comme Riyad Mahrez et Islam Slimani.
Aujourd’hui, l’attention se tourne vers Petković, qui dispose d’outils et de ressources solides pour réussir : un effectif talentueux, une expérience internationale importante et une connaissance approfondie du football africain. Les supporters algériens espèrent que ce sera enfin l’occasion pour un entraîneur étranger de marquer l’histoire de l’équipe nationale dans cette compétition tant convoitée.



































