Algérie Foot – Tous les regards étaient tournés vers Abidjan, où s’est déroulé le quart de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football entre l’ASEC Mimosas et la Renaissance de Berkane, représentant du Maroc. L’attention ne portait pas uniquement sur l’enjeu sportif, mais aussi sur une question qui avait enflammé la scène footballistique ces derniers mois : le maillot controversé du club marocain.
La Renaissance de Berkane, qui avait suscité la polémique en arborant une carte incluant des territoires contestés sur son équipement lors de la précédente édition, a cette fois-ci adopté une posture différente. Conformément aux nouvelles directives de la Confédération africaine de football (CAF), le club marocain a dû se plier aux règles strictes interdisant toute inscription ou symbole à connotation politique sur les maillots. Ainsi, pour ce match décisif, l’équipe s’est contentée d’afficher uniquement le drapeau marocain, abandonnant ainsi la carte litigieuse.
Cette décision de la CAF est le résultat d’une intense pression exercée par la Fédération algérienne de football, qui a multiplié les interventions auprès de l’instance africaine. Cette mobilisation s’est notamment appuyée sur le verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, qui a tranché en faveur de l’USM Alger dans le litige opposant le club algérien à la Renaissance de Berkane. Le TAS a clairement stipulé que tout dessin, écriture ou symbole à caractère politique était strictement interdit sur les équipements sportifs des clubs participant aux compétitions officielles.
L’Algérie a joué un rôle clé dans cette affaire en insistant sur l’application stricte des règlements de la CAF, mettant ainsi un terme définitif à la présence de cette carte sur les maillots marocains. Cette victoire juridique et réglementaire marque une avancée importante dans l’assainissement du football africain, en éloignant les considérations politiques des terrains de jeu.
Pour rappel, l’USM Alger avait refusé de disputer la demi-finale retour de la Coupe de la CAF la saison passée en raison de la présence de ce symbole sur les équipements adverses. Ce geste de protestation avait renforcé la pression sur la CAF, qui s’est finalement alignée sur les règles établies par le TAS. Désormais, toute infraction à cette directive pourrait entraîner des sanctions sévères à l’encontre des clubs concernés.
Avec cette mise au point, la CAF envoie un message clair à l’ensemble des équipes engagées dans ses compétitions : le football doit rester un espace de jeu et de compétition, exempt de toute instrumentalisation politique. Cette décision met fin à une controverse qui aura marqué les dernières éditions de la Coupe de la Confédération et souligne l’influence grandissante de la Fédération algérienne sur la scène footballistique continentale.
Lire également :
“Tebboune ne va pas….” : Ali Bencheikh craque
