L’incertitude qui plane autour de la participation d’Achraf Hakimi à la Coupe d’Afrique des Nations 2025, organisée au Maroc, commence peu à peu à s’estomper. Depuis sa blessure contractée face au Bayern Munich le 4 novembre, consécutive à un tacle appuyé de Luis Díaz, le latéral droit du Paris Saint-Germain vit une véritable course contre la montre afin d’être disponible pour le tournoi continental, que tout un pays espère remporter à domicile.
Touché pour une durée estimée entre six et huit semaines, Hakimi est mathématiquement forfait pour les débuts du Maroc dans la compétition. Selon les projections médicales, il devrait manquer au minimum les deux premiers matchs de phase de groupes, face aux Comores le 21 décembre puis contre le Mali le 26 décembre. Toutefois, une nouvelle fenêtre d’optimisme s’est ouverte ces derniers jours, alors qu’une date potentielle de retour commence à circuler en coulisses.
D’après les informations du média Soccer212, le PSG comme la Fédération royale marocaine de football suivent de très près l’évolution du joueur et collaborent étroitement pour maximiser ses chances d’un retour anticipé. L’objectif commun serait de pouvoir compter sur Hakimi soit pour le troisième match de poule contre la Zambie, prévu le 29 décembre, soit au plus tard pour les huitièmes de finale, si les Lions de l’Atlas se qualifient comme attendu. Le PSG, lui, se montrerait agréablement surpris de la rapidité de récupération affichée par le défenseur, dont les progrès dépasseraient les prévisions initiales.
Les dernières images publiées par Hakimi sur son compte Instagram confirment cette tendance. On y voit le joueur déjà engagé dans un travail physique en salle, un peu plus d’une dizaine de jours seulement après son évacuation en larmes du terrain du Parc des Princes. Une marque de détermination qui correspond parfaitement à la mentalité du Lion de l’Atlas, habitué à repousser ses limites et à revenir plus fort après chaque blessure.
La semaine dernière, Hakimi avait d’ailleurs adressé un message fort à ses supporters, évoquant un simple « contre-temps » avant un « grand comeback », rappelant que « les chutes font partie du chemin » mais que « le retour fait la différence ». Une sortie médiatique qui avait eu un écho considérable au Maroc.
Cette affection et cet attachement se sont matérialisés à l’occasion de l’inauguration du Grand Stade de Tanger, où les supporters marocains avaient déployé une banderole à son hommage. Le message, vibrant de soutien, témoignait de l’espoir immense placé en lui : un encouragement à ne jamais lâcher, et la preuve que le pays tout entier croit en son retour prochain.
À un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la CAN, la situation médicale d’Hakimi reste encore sous surveillance, mais les signaux envoyés jusqu’ici semblent de bon augure. S’il reste très probable que le Maroc entame la compétition sans son latéral star, l’optimisme gagne du terrain quant à sa présence dans les moments décisifs du tournoi. Pour les Lions de l’Atlas, l’éventuel retour de l’un de leurs leaders pourrait constituer un apport capital dans leur quête d’un deuxième sacre continental à domicile après celui de 1976.



































