Algérie Foot– Patrice Motsepe, actuel président de la Confédération Africaine de Football (CAF), semble bien placé pour briguer un second mandat à la tête de l’institution. Le soutien de Fouzi Lekjaa, influent président de la Fédération Royale Marocaine de Football, joue en effet un rôle clé dans cette dynamique de réélection. Le représentant du Maroc a conclu un deal à cet effet avec Infantino.
Selon le consultant tunisien Abdelbaki Messaoud, une récente rencontre entre Lekjaa et Gianni Infantino, président de la FIFA, a renforcé les chances de Motsepe. Lekjaa, qui bénéficierait du soutien d’environ 30 fédérations africaines, aurait promis à Infantino d’appuyer la candidature de Motsepe pour une nouvelle présidence. Cette alliance stratégique s’accompagne toutefois de conditions. Lekjaa aurait en effet demandé en échange deux concessions majeures : l’accueil par le Maroc de la finale de la Coupe du Monde 2030 et la nomination d’un secrétaire général de la CAF d’origine marocaine.
Ce soutien au président sud-africain pourrait également affaiblir d’autres candidats potentiels, dont Hani Aburida, membre égyptien influent de la CAF. Selon les sources, ce dernier serait désormais moins enclin à se porter candidat face à l’union consolidée autour de Motsepe. L’entente entre Lekjaa et Infantino vient en effet réduire les ambitions d’Aburida, mettant en péril une éventuelle opposition à Motsepe au sein de l’institution.
Pour le Maroc, cet arrangement est particulièrement bénéfique : il renforce sa position au sein de la CAF et accroît ses chances d’accueillir la prestigieuse finale de la Coupe du Monde 2030, un objectif stratégique pour la nation marocaine. Si cette dynamique se concrétise, Motsepe pourrait bien prolonger son mandat à la tête de la CAF, avec un soutien fort et une collaboration renforcée au sein du football africain et mondial.
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