Titulaire pour la première fois depuis le début de la CAN 2025, Antony Mandrea n’a pas souhaité répondre aux sollicitations des médias à l’issue de la victoire de l’Algérie face à la Guinée équatoriale (3-1), mercredi soir, lors de la troisième et dernière journée de la phase de groupes.
Jusqu’à cette rencontre, le sélectionneur Vladimir Petkovic avait fait le choix de confier les cages des Verts à Luca Zidane, titulaire lors des deux premières sorties contre le Soudan et le Burkina Faso. Face à la Guinée équatoriale, le technicien suisse a procédé à un large turn-over, offrant ainsi du temps de jeu à plusieurs éléments, dont Mandrea, aligné d’entrée dans un match sans enjeu comptable, la qualification étant déjà assurée.
Le gardien algérien a livré une prestation globalement sérieuse, même s’il a concédé le seul but encaissé par l’Algérie depuis le début du tournoi, sur une frappe difficilement évitable de l’attaquant équato-guinéen. Un but qui a mis fin à la série d’invincibilité défensive des Verts dans cette CAN, mais sans conséquence sur l’issue de la rencontre ni sur la première place du groupe.
À la fin du match, alors que plusieurs joueurs algériens se sont arrêtés en zone mixte pour livrer leurs impressions, Antony Mandrea a préféré zapper les journalistes. Interpellé à sa sortie du terrain, le portier s’est brièvement justifié en lançant :
« Désolé, on doit partir »,
avant de rejoindre rapidement le vestiaire avec la délégation algérienne.
Ce refus de s’exprimer a suscité quelques interrogations et réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où certains observateurs ont évoqué une possible frustration personnelle, liée au but encaissé ou à son statut de remplaçant lors des deux premières rencontres. D’autres estiment au contraire qu’il s’agit simplement d’un choix ponctuel, dicté par la fatigue, le respect du timing de l’équipe ou la volonté de rester concentré sur la suite de la compétition.
Quoi qu’il en soit, cette situation ne semble en rien affecter l’ambiance générale au sein du groupe algérien, qui avance avec sérénité vers les huitièmes de finale face à la RD Congo, porté par une dynamique collective solide et une concurrence assumée à tous les postes, y compris celui de gardien de but.
































