Algérie Foot– Le départ de Corentin Martins du CR Belouizdad (CRB), après seulement trois mois et demi à la tête de l’équipe, a forcé les dirigeants à se remettre rapidement à la recherche d’un nouvel entraîneur capable de relancer la saison. Cette séparation était attendue, au vu des résultats en deçà des attentes, et le club est maintenant en pleine quête d’un remplaçant qui saura redonner un souffle nouveau au CRB. Un ancien bras droit de Belmadi est cité pour remplacer le français.
Les dirigeants du club sont déjà en action et deux noms semblent se dégager parmi les potentiels successeurs de Martins. Tout d’abord, Madjid Bouguerra, l’ancien sélectionneur de l’équipe A’ algérienne et proche de Belmadi, est fortement pressenti. Bouguerra jouit d’une grande expérience dans le football national, notamment grâce à son passage réussi avec les Verts lors du CHAN 2023. De plus, plusieurs joueurs actuels du CRB ont évolué sous sa houlette, ce qui pourrait faciliter la transition. Son lien avec l’attaquant vedette Islam Slimani, avec qui il a partagé des moments en sélection nationale, renforce encore plus l’idée de sa potentielle nomination. Cependant, d’après des sources bien informées, aucun contact direct n’a encore été établi entre Bouguerra et la direction du CRB, bien que son profil soit très apprécié par les hauts responsables du club.
Le second candidat en lice est Hossam El-Badry, ancien entraîneur de l’Entente de Sétif (ESS) et ex-sélectionneur de l’équipe nationale égyptienne. Son expérience sur le continent africain, couplée à sa connaissance du championnat algérien, en fait un sérieux prétendant pour le poste. Malgré un passage court à la tête de l’ESS, El-Badry a marqué les esprits, et son palmarès riche en Afrique, notamment en tant qu’entraîneur d’Al Ahly, le place parmi les favoris pour diriger le Chabab. Son nom a été proposé aux dirigeants, et il semble que son profil soit à l’étude.
En parallèle, le président du CRB, Charaf-Eddine Amara, joue un rôle majeur dans ce processus de recrutement. En tant que PDG du groupe Madar, il supervise de près les opérations, particulièrement après un début de saison qui ne répond pas aux attentes. Charaf-Eddine veut s’assurer que le club ne commettra pas une nouvelle erreur dans le choix de l’entraîneur, comme cela a été le cas avec Martins. Il s’implique directement dans la sélection du futur technicien, garantissant ainsi que le prochain choix sera mûrement réfléchi et surtout en adéquation avec les objectifs du CRB.
D’autres noms circulent également. Pitso Mosimane, l’entraîneur sud-africain, est libre de tout engagement et son nom a été évoqué. Fort de son expérience et de ses succès avec Al Ahly, il pourrait apporter une dimension tactique supplémentaire au club algérien. De plus, Denis Lavagne, ancien coach de la JS Kabylie et du CSC, est également sur la liste des dirigeants. Bien qu’il ne semble pas être la priorité absolue, il reste une option plausible au vu de sa bonne connaissance du championnat algérien.
Le CRB semble déterminé à prendre son temps pour ne pas reproduire les erreurs passées. La direction scrute attentivement le marché et souhaite éviter une précipitation qui pourrait nuire à la stabilité du club. Avec plusieurs profils en lice et un besoin pressant de relancer la saison, le choix du prochain entraîneur sera crucial pour les ambitions du CRB dans cette campagne 2024-2025.
Lire également :
Affaire RS Berkane, CAF : “l’USMA a riposté et demandé à mettre la carte du Sahara sur son maillot”