La Coupe arabe 2025 a tout juste débuté hier au Qatar, et déjà un geste symbolique a marqué les premières heures du tournoi. Gianni Infantino, président de la FIFA, a publié sur son compte Instagram une photo qui n’est pas passée inaperçue : on le voit en train de remettre le trophée de la Coupe arabe 2021 à Raïs M’Bolhi, alors gardien de l’équipe d’Algérie A’ et héros du sacre décroché au stade d’Al-Bayt. Une image forte, chargée d’histoire, que le président de l’instance mondiale a accompagnée d’un message adressé aux sélections engagées dans l’édition 2025.
« Nous souhaitons bonne chance à toutes les équipes participantes à la Coupe arabe 2025, qui se déroulera ici, dans la belle Qatar », a-t-il écrit, plaçant ainsi le tournoi sous le signe du fair-play et de la continuité avec ses éditions précédentes. Si la phrase demeure institutionnelle, l’image choisie, elle, a immédiatement suscité l’attention : elle renvoie à un moment de gloire gravé dans la mémoire des supporters algériens, lorsque M’Bolhi, capitaine de circonstance, avait soulevé le trophée après une finale maîtrisée.
Le choix de cette photographie n’est probablement pas anodin. En rappelant le sacre de 2021, Infantino replonge le public dans une édition où l’Algérie A’ s’était montrée conquérante, démontrant la valeur de ses joueurs locaux et la profondeur du football algérien. Même si l’édition 2025 réunit des groupes largement remaniés, ce clin d’œil reste perçu comme un hommage à une compétition qui a su révéler des talents et susciter un engouement populaire considérable.
La publication intervient au moment où le Qatar accueille une nouvelle fois la Coupe arabe, confirmant son statut de plateforme sportive majeure dans la région. Avec des infrastructures modernisées lors de la Coupe du monde 2022 et déjà éprouvées par l’édition précédente, le pays offre un cadre optimal pour une compétition suivie par des millions de téléspectateurs à travers le monde arabe. En évoquant « la belle Qatar », le président de la FIFA salue aussi l’expérience accumulée par l’émirat dans l’organisation d’événements footballistiques.
Du côté algérien, même si l’équipe qui défend aujourd’hui les couleurs nationales est différente de celle sacrée en 2021, la publication d’Infantino remet en lumière un souvenir encore très présent. Pour de nombreux supporters, revoir M’Bolhi au moment de recevoir le trophée ravive la fierté collective d’une époque où la sélection algérienne, même version A’, avait imposé son caractère et sa cohésion face aux meilleures équipes du monde arabe.
Cette sortie médiatique du président de la FIFA vient également renforcer l’importance de la Coupe arabe, souvent présentée comme un laboratoire pour les équipes en reconstruction ou en préparation de compétitions plus imposantes. En rappelant un moment historique, Gianni Infantino projette à la fois le passé et le présent, reliant les émotions de 2021 à l’effervescence de 2025.
Alors que la compétition vient tout juste d’entamer son premier tour, le message d’Infantino donne le ton : l’édition 2025 n’est pas seulement une nouvelle page, mais aussi une continuité dans l’histoire moderne du football arabe. Et si la photo de M’Bolhi brandissant le trophée reste un témoignage du passé, elle est aussi pour beaucoup une invitation à rêver d’un nouveau moment historique.



































