Algérie Foot– Le cauchemar continue pour Youcef Atal. Vendredi, face au Botswana, le latéral droit algérien a une nouvelle fois dû quitter ses coéquipiers prématurément, touché physiquement dès la 39e minute. Une scène devenue trop familière pour le joueur de 28 ans, qui voit son corps le trahir encore et encore. Ce nouvel épisode pose inévitablement la question de son avenir en sélection et de la gestion de son cas par Vladimir Petkovic.
Un talent indéniable, une absence trop récurrente
Depuis ses débuts en 2017 sous le maillot algérien, Youcef Atal a conquis les supporters par son explosivité et sa capacité à dynamiter son couloir droit. Offensivement tranchant, techniquement au-dessus de la moyenne, il a longtemps été considéré comme une pièce maîtresse des Verts. Mais son problème est ailleurs : la régularité.
En huit ans de carrière internationale, Atal ne compte que 45 sélections. Un chiffre relativement faible pour un joueur qui aurait dû être un pilier de la défense algérienne. La raison est simple : 14 rassemblements manqués en raison de blessures. Chaque retour suscite l’espoir, chaque rechute ramène à la réalité.
Un problème récurrent pour Petkovic
Face au Botswana, la sortie prématurée d’Atal a une fois de plus bouleversé les plans de Vladimir Petkovic. Avec Mohamed Farsi indisponible, le sélectionneur a dû bricoler, repositionnant Aïssa Mandi en latéral droit. Une solution de dépannage qui ne peut pas devenir une habitude.
Le sélectionneur est maintenant face à un dilemme : continuer à compter sur Atal en espérant une stabilité physique qui semble illusoire, ou tourner définitivement la page en installant une alternative plus fiable ?
Le problème ne concerne pas seulement la défense, mais aussi la gestion du groupe. Compter sur Atal, c’est presque prévoir un changement en moins à chaque match. Dans une rencontre de haut niveau, où chaque remplacement peut être décisif, c’est un luxe que l’Algérie ne peut plus vraiment se permettre.
Vers une hiérarchie repensée ?
Il est peut-être temps pour la FAF et Petkovic de prendre une décision forte. Trouver une solution de rechange durable devient une nécessité. Farsi, bien que prometteur, reste encore une option en devenir. D’autres profils doivent être explorés pour garantir une continuité dans le couloir droit.
Youcef Atal reste un joueur talentueux, mais son irrégularité physique fait de lui un pari risqué. Le football international ne laisse que peu de place à l’incertitude, et l’Algérie ne peut se permettre de dépendre d’un joueur dont la présence est devenue une loterie. À Petkovic de trancher, avant que la fragilité d’Atal ne devienne un fardeau trop lourd à porter pour les Verts.
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