Noureddine Zekri, entraîneur aujourd’hui sans club et formé en Italie, et surnommé le “Capello algérien” nourrit une ambition claire : diriger l’équipe nationale saoudienne. Bien que momentanément au chômage, Zekri reste actif dans le débat footballistique et affiche une volonté de relever des défis à l’international. Sa formation italienne, réputée pour sa rigueur tactique, pourrait représenter un atout pour une sélection comme l’Arabie Saoudite, en quête d’un encadrement capable d’allier discipline et modernité. L’expérience de Zekri, combinée à ses idées tactiques, pourrait séduire des fédérations étrangères, tandis que le football algérien observe avec intérêt ses ambitions et sa vision. Il a notamment taclé Ramiz Zerrouki et Madjid Bougherra.
Sur le plan des joueurs, Ramiz Zerrouki, milieu de terrain de Twente et de l’équipe nationale algérienne, fait l’objet de critiques récurrentes. Certains observateurs s’interrogent sur son utilité malgré ses limites techniques. Selon Nouredine Zekri, expert du football local, « la vérité sur le rôle de Zerrouki doit être vue par le sélectionneur, mais à mon avis, il y a des joueurs meilleurs que lui. Son rôle est de travailler sous la ligne du ballon, couvrir les défenseurs centraux et récupérer la possession. » Il poursuit : « N’importe quel joueur de qualité peut remplir cette fonction. Par exemple, Ben Nasser peut jouer ce rôle. » Ainsi, la critique ne vise pas tant le travail défensif de Zerrouki que la question de savoir si son profil est le plus adapté à cette fonction tactique, et si l’équipe nationale pourrait exploiter d’autres options.
Enfin, la démission de Madjid Bougherra, entraîneur de l’équipe A’ après l’élimination face aux Émirats en Coupe Arabe, relance le débat sur la gestion des sélections nationales. Zekri s’interroge : « Quel CV a Bougherra ? Je ne comprends pas comment la Fédération l’a recruté. Il ne connaît pas le joueur local. » Selon lui, le succès de l’Algérie en 2021, lors de la Coupe Arabe, était dû aux performances des joueurs plutôt qu’au coaching. Il prend l’exemple du Maroc, qui a recruté un entraîneur local, Tarek Sektioui, pour l’équipe A’ et l’a mené en finale de la compétition.
Ces débats soulignent les tensions entre sélectionneurs, joueurs et fédération. Entre ambitions personnelles, choix tactiques contestés et expériences locales ou étrangères, le football algérien apparaît à un carrefour stratégique, où décisions managériales et performances individuelles se croisent de manière décisive pour l’avenir des équipes nationales.


































