Le football algérien connaît un tournant important avec le départ de Rusmir Cviko, l’entraîneur bosnien qui s’était récemment illustré en remportant une victoire mémorable contre la JSK avec le CS Constantine, malgré un effectif réduit à seulement dix joueurs pendant de longues minutes. Cet exploit avait marqué les esprits et valu à Cviko le surnom de « bourreau de la JSK ». Aujourd’hui, l’aventure du coach bosnien en Algérie touche à sa fin, après une résiliation unilatérale de son contrat, notifiée aux dirigeants du club constantinois. La décision aurait été prise, à cause du refus de recevoir les paiements des salaires en dinars.
Le départ de Cviko et de son staff technique représente une véritable surprise pour les supporters et pour le football local. Arrivé au CS Constantine avec pour mission de stabiliser l’équipe et de créer une dynamique compétitive, Cviko a rapidement prouvé ses qualités tactiques et sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs, même dans des situations défavorables. La victoire contre la JSK, obtenue dans des conditions difficiles, restera sans doute comme l’un des moments forts de son passage en Algérie.
Lors de ce match mémorable, Cviko a su gérer une équipe réduite à dix joueurs, maintenant la pression et la discipline tactique face à l’une des équipes les plus solides du championnat. La performance de ses joueurs a été exemplaire, combinant rigueur défensive et efficacité offensive, et a démontré la capacité du coach à préparer ses équipes à relever des défis extrêmes. Cette victoire reste gravée dans la mémoire des fans de football algérien comme un exemple de résilience et de génie tactique.
Le départ de Cviko intervient alors que le CS Constantine entame une nouvelle phase de sa saison. Le club devra désormais réagir rapidement pour désigner un nouvel entraîneur, capable de maintenir le niveau de performance et la cohésion de l’équipe. Les dirigeants ont désormais la lourde tâche de trouver un technicien qui saura poursuivre le projet sportif initié par Cviko et maintenir la compétitivité du club dans le championnat national et sur la scène africaine.
Pour Cviko, l’expérience en Algérie aura été intense et mémorable. Sa capacité à transformer des situations compliquées en succès concrets a confirmé son talent de stratège et de motivateur. Le départ du Bosnien laisse une empreinte indélébile sur le CS Constantine et sur le football algérien, et ouvre de nouvelles perspectives pour son avenir, que ce soit en Europe ou dans d’autres championnats africains.



































