La situation d’Islam Slimani au CFR Cluj roumain suscite de vives inquiétudes. Selon plusieurs sources, dont Footmercato et La Gazeta, le club traverse une crise financière profonde. Les salaires et primes de plusieurs joueurs et membres du staff sont impayés depuis plusieurs mois, mettant en péril la stabilité des contrats et la motivation des joueurs, dont Slimani, l’un des fers de lance de l’équipe nationale algérienne.
L’international algérien a rejoint la formation roumaine l’été dernier, cherchant à relancer sa carrière après quelques périodes compliquées. Ce choix lui a permis de retrouver la sélection nationale et d’être convoqué pour le dernier stage de novembre avec les A’ de Madjid Bougherra. Pourtant, malgré ses performances et son expérience, Slimani se retrouve confronté à une situation délicate avec son club. Les retards de paiement, estimés à environ 1,2 million d’euros, concernent plusieurs mois de salaires ainsi que des primes dues pour des victoires passées en Coupe de Roumanie et pour des performances européennes, notamment lors de l’élimination de Lugano en Ligue Europa.
L’UEFA avait fixé au 17 novembre une échéance pour que le CFR Cluj régularise une partie de sa dette, mais rien ne semble avoir été résolu à ce jour. Cette situation pourrait contraindre Slimani à rompre son contrat de manière unilatérale dès cet hiver, à la recherche d’un club plus stable. À 37 ans, le meilleur buteur de l’histoire de l’Algérie (46 réalisations) doit non seulement gérer cette incertitude contractuelle, mais aussi rester performant sur le terrain pour maintenir sa place en sélection et se donner une chance de rejoindre un autre club.
Pour Slimani, la Coupe Arabe FIFA 2025 au Qatar, prévue du 1er au 18 décembre, prend une dimension encore plus cruciale. Réussir ce tournoi pourrait lui offrir une vitrine idéale pour séduire de nouveaux clubs et démontrer qu’il reste un joueur capable de performer à haut niveau, malgré les difficultés rencontrées au CFR Cluj. Sa dernière saison en Roumanie, marquée par 1 but et 1 passe décisive en 7 matchs (dont 3 titularisations), n’a pas été à la hauteur de ses ambitions, et l’urgence de briller est réelle.
Cette situation, bien que compliquée, pourrait devenir un moteur pour Slimani. Confronté à l’incertitude contractuelle et à la pression de sa sélection, le goleador algérien pourrait transformer cette adversité en motivation supplémentaire. La Coupe Arabe représente pour lui non seulement un objectif sportif mais également un enjeu professionnel majeur : convaincre, sur la scène internationale, qu’il reste un joueur de premier plan et capable de relever les défis, même à 37 ans.


































