La FIFA a annoncé lundi la signature d’un accord stratégique avec l’Arabie saoudite visant à soutenir les pays en développement dans la construction et la réhabilitation de leurs infrastructures footballistiques. Le Fonds saoudien pour le développement (FSD) mettra à disposition près d’un milliard de dollars, soit environ 860 millions d’euros, pour financer des stades et leurs infrastructures environnantes à travers le monde.
Gianni Infantino, président de la FIFA, a salué ce partenariat comme un levier pour faire du football un moteur de développement économique et social. « Les deux partenaires entendent mettre à profit le potentiel du football en tant que vecteur de développement et d’inclusion », indique le communiqué officiel de l’instance dirigeante du football mondial. L’objectif est clair : aider les nations les moins avancées à combler leur retard dans le domaine footballistique et à bénéficier d’installations modernes, gages de compétitivité et de formation de jeunes talents.
L’Arabie saoudite, déjà très active sur le plan sportif, confirme ainsi sa stratégie ambitieuse. Ces dernières années, le royaume a investi massivement dans la Saudi Pro League pour attirer des stars comme Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Sadio Mané, Darwin Nunez ou N’Golo Kanté. Le fonds souverain saoudien (PIF) a même acquis le club anglais de Newcastle en 2021, et le pays s’est vu attribuer l’organisation de la Coupe du monde 2034. Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté plus large de positionner le royaume comme un acteur majeur du sport mondial, tout en soutenant des projets d’infrastructure pour les pays en développement.
Selon la FIFA, le sport représente près de 2 % du produit intérieur brut mondial et joue un rôle significatif dans l’emploi, le tourisme et le développement des collectivités. Cependant, toutes les associations membres ne disposent pas des mêmes moyens : cet accord vise donc à réduire ces inégalités et à offrir aux jeunes générations des opportunités concrètes de pratiquer et de progresser.
Sultan bin Abdulrahman Al-Marshad, directeur général du FSD, a insisté sur l’impact social de cette initiative : « Le sport va au-delà du terrain, c’est un catalyseur pour le développement et l’inclusion. Grâce à ce financement, nous aidons des pays à construire les infrastructures dont ils ont besoin pour réaliser leur potentiel, contribuer à l’émancipation des jeunes et renforcer la cohésion sociale pour les générations futures. »



































