Algérie Foot – Critiqué en Algérie mais célébré en Arabie saoudite, Riyad Mahrez prouve encore qu’il reste un artiste à part, inégalé en Asie.
Riyad Mahrez vit une situation paradoxale. Tandis qu’en Algérie certains observateurs et supporters pointent du doigt ses récentes prestations jugées insuffisantes en sélection, le capitaine des Fennecs est encensé en Arabie saoudite et à travers tout le continent asiatique. À Al-Ahli, il incarne le joueur total : décisif, charismatique, indispensable. Mardi soir encore, le natif de Sarcelles a prouvé qu’il restait une référence mondiale en menant les siens à un précieux succès (1-2) face à Al-Sadd, dans le cadre de la Ligue des champions asiatique. Son but, une frappe limpide et millimétrée, a fait le tour des réseaux, au point d’être salué par le compte officiel de la compétition, qui a parlé de “geste d’un artiste capable de changer le cours d’un match en une seconde”.
Pendant que les éloges pleuvent à Doha et à Riyad, l’ambiance est plus nuancée en Algérie. Certains reprochent à Mahrez de manquer de tranchant sous le maillot national, notamment lors des dernières rencontres amicales. Mais cette différence de rendement s’explique aussi par le contexte : en club, Mahrez évolue dans un cadre stable, entouré de joueurs complémentaires et d’un staff qui lui confère une liberté totale. En équipe nationale, en revanche, les automatismes sont encore en construction sous la houlette de Vladimir Petković.
L’équilibre à retrouver avec les Verts
Avec trois buts et une passe décisive en quatre matchs de Ligue des champions asiatique, Mahrez prouve qu’il n’a rien perdu de sa magie. Son influence sur le jeu d’Al-Ahli, qu’il a conduit au titre la saison passée, en fait une icône du football asiatique. Mais en Algérie, où les attentes sont immenses, chaque match devient un jugement. À 34 ans, le capitaine devra encore démontrer qu’il peut porter les Verts vers les sommets. Une chose est sûre : s’il parvient à retrouver avec la sélection la même sérénité qu’en Arabie saoudite, l’Algérie retrouvera un Mahrez royal, celui que tout un pays rêve de revoir briller au Maroc lors de la CAN 2025.
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