À un peu plus d’un mois du lancement de la Coupe d’Afrique des nations 2025, le programme de préparation de l’équipe nationale algérienne reste en partie dans l’incertitude. La Fédération algérienne de football (FAF) attend encore une directive officielle de la FIFA de Gianni Infantino pour déterminer la date exacte du début du stage principal, une étape décisive avant l’entrée en lice des « Fennecs » au Maroc.
L’enjeu est de taille : l’Algérie compte aujourd’hui une majorité de joueurs évoluant dans des clubs européens, fortement dépendants des règles de mise à disposition. La FIFA doit en effet clarifier la durée minimale obligatoire pendant laquelle les clubs doivent libérer leurs internationaux africains. Selon les premières indications, l’instance internationale, dirigée par Gianni Infantino, envisagerait de réduire ce délai à une seule semaine avant le match d’ouverture du tournoi, prévu le 21 décembre 2025. Une telle décision constituerait un changement significatif comparé aux éditions précédentes, où la période s’étendait généralement de 10 à 14 jours.
Cette possible réduction est le résultat des pressions exercées par plusieurs clubs européens, particulièrement en Premier League, qui redoutent de perdre leurs cadres africains pendant une période jugée trop longue. Le calendrier chargé du football européen, amplifié par les compétitions continentales et les exigences des sponsors, accentue ces tensions récurrentes autour de la CAN. Depuis des années, sa programmation hors des fenêtres internationales classiques représente un défi pour la FIFA, la CAF, les clubs et les sélections.
Pendant ce temps, l’équipe dirigée par Vladimir Petković poursuit sa préparation intermédiaire. Le stage en cours à Djeddah, en Arabie saoudite, a permis au groupe de remporter une première victoire convaincante face au Zimbabwe (3-1). Un second test contre l’Arabie saoudite est programmé, offrant au sélectionneur un dernier aperçu avant de resserrer sa liste.
Le tirage au sort a placé l’Algérie dans un groupe E équilibré mais piégeux, en compagnie du Burkina Faso, de la Guinée équatoriale et du Soudan. Pour les supporters algériens, les objectifs sont clairs : tourner la page des deux dernières éditions ratées et renouer avec les ambitions affichées après le sacre continental de 2019.
Cependant, avant même de penser aux adversaires, Petković doit composer avec un obstacle administratif majeur : la date d’arrivée de ses joueurs cadres. Tant que la FIFA de Infantino n’aura pas statué, la FAF ne pourra finaliser ni le planning détaillé du stage principal, ni le lieu exact où il se déroulera. Un casse-tête supplémentaire dans une préparation déjà courte.
Une chose est certaine : dès l’annonce officielle de la FIFA, l’Algérie devra réagir vite pour organiser un rassemblement capable de lancer idéalement sa campagne au Maroc.

































