Algérie Foot – Après avoir provoqué une énorme polémique en citant l’Algérie, Kaïs Yaâkoubi se fait sèchement recardé par un ancien de l’équipe d’Algérie.
Le sélectionneur intérimaire de la Tunisie, Kaïs Yaâkoubi, a fait des vagues après la défaite de son équipe face à la Gambie (1-0) lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Lors de la conférence de presse d’après-match, Yaâkoubi a ouvertement critiqué l’Algérie et le Maroc, en insinuant que ces deux nations profitent des joueurs binationaux pour renforcer leurs équipes nationales. Il a notamment cité Amine Gouiri et Rayan Cherki comme exemples, suggérant que ces joueurs n’avaient pas été appelés gratuitement en sélection.
Des propos qui ont choqué non seulement les supporters tunisiens, mais également ceux de l’Algérie et du Maroc. Parmi les premières réponses, celle de Hassan Belhadji, ancien entraîneur des gardiens de l’Algérie lors des Coupes du Monde 2010 et 2014, a particulièrement retenu l’attention. Dans une déclaration sans détour, Belhadji a fermement démenti les propos de Yaâkoubi. Il a souligné avoir travaillé avec ce dernier à la JS Saoura pendant quelques mois, sans jamais avoir abordé la question des joueurs binationaux dans l’équipe nationale algérienne.
Belhadji a poursuivi en dénonçant la tentative de Yaâkoubi de détourner l’attention de la situation difficile de l’équipe tunisienne, notamment après cette défaite cuisante. Selon lui, de telles déclarations ne sont qu’un moyen de masquer l’incapacité de la Tunisie à retrouver son niveau, en cherchant à justifier une série de mauvais résultats par des accusations infondées.
L’ancien entraîneur des gardiens a également suggéré que les propos de Yaâkoubi pouvaient être alimentés par une forme de jalousie envers le succès du football algérien ces dernières années. En effet, l’équipe d’Algérie brille par ses performances dans les qualifications pour la CAN et la Coupe du Monde, tandis que la Tunisie peine à retrouver son niveau de compétitivité habituel.
L’Algérie, sous la direction de son sélectionneur actuel, Djamel Belmadi, a connu un renouveau impressionnant, avec une équipe solide et un esprit de groupe renforcé. Le succès des Fennecs repose en partie sur l’intégration harmonieuse de binationaux comme Amine Gouiri, qui, loin d’être une stratégie polémique, fait partie d’une politique sportive inclusive, visant à maximiser les talents disponibles. Belhadji, quant à lui, rappelle que l’intégration des joueurs binationaux n’est ni nouvelle ni illégitime, mais qu’elle résulte d’une démarche sportive logique visant à renforcer l’équipe.
Cette querelle met en lumière non seulement les tensions qui existent dans le football maghrébin, mais aussi l’importance de ne pas mélanger les performances sportives et les rivalités politiques. Le sport doit avant tout être un vecteur d’unité, et non de division.
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