Algérie Foot– L’Algérie a remporté une victoire de taille sur le Maroc dans un domaine bien particulier : la diplomatie sportive et institutionnelle. Lors des récentes élections au sein de la Commission de l’Union africaine, Selma Malika Haddadi, ambassadrice d’Algérie en Éthiopie, a été élue haut la main au poste de vice-présidente de l’institution. Un succès qui résonne comme une reconnaissance de l’influence grandissante de l’Algérie sur la scène continentale, notamment face à une rivale marocaine. Walid Sadi, président de la FAF et ministre des sports s’en est réjoui.
La nouvelle n’a pas tardé à susciter des réactions au sein des sphères sportives et politiques en Algérie. Parmi les premiers à exprimer leur satisfaction, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi. Dans un message officiel, il a tenu à féliciter chaleureusement Selma Malika Haddadi pour son élection, saluant à la fois son parcours diplomatique et sa contribution au rayonnement de l’Algérie en Afrique.
L’élection de Haddadi est d’autant plus symbolique qu’elle s’est imposée face à une diplomate marocaine. Ce succès, obtenu avec une large majorité, constitue un camouflet pour le Maroc, qui visait cette position stratégique afin d’élargir son influence au sein des instances continentales.
Le triomphe algérien ne se limite pas à un simple affrontement diplomatique entre deux nations rivales. Il s’inscrit dans une stratégie plus vaste visant à repositionner l’Algérie en tant qu’acteur incontournable de la politique africaine. Ces dernières années, Alger a multiplié les initiatives pour renforcer sa présence dans les institutions internationales, notamment dans le domaine du sport et des relations intergouvernementales.
Cette victoire diplomatique est un signal fort envoyé par l’Algérie à ses partenaires africains. Elle témoigne du respect et de la confiance dont bénéficie le pays au sein des instances de l’Union africaine, mais aussi de sa capacité à peser sur les décisions continentales. Pour Walid Sadi, cette élection résonne comme une preuve supplémentaire de la vitalité et de l’influence grandissante de l’Algérie sur la scène africaine.
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