La Coupe Arabe 2025 a déjà livré son premier score nul et vierge, et il porte la signature de l’Algérie et du Soudan. Un résultat qui, au-delà de la frustration inhérente à tout 0-0, s’inscrit dans une statistique étonnamment rare dans l’histoire récente du tournoi. Avant cette édition, seuls deux matchs s’étaient terminés sans but depuis l’intégration officielle de la compétition sous le giron de la FIFA : Bahreïn – Irak (2021) et Égypte – Qatar (2021). Le duel de ce mercredi vient ainsi rejoindre une courte liste de rencontres où les défenses ont pris le pas sur l’inspiration offensive. Mais derrière ce score figé, les enseignements ne manquent pas, notamment pour l’équipe d’Algérie qui entame la défense de son titre.
Un match fermé, une expulsion qui change tout, mais des signes encourageants
Contrairement à ce que pourrait laisser croire un 0-0 sec, la rencontre a été loin d’être neutre. L’Algérie démarre fort, impose son tempo, montre de l’intention dans les transmissions courtes et l’occupation des zones offensives. La dynamique s’écroule brutalement à la fin de la première période, lorsque Adam Ounas est expulsé après un second avertissement. Réduits à dix, les Verts se replient, acceptent de jouer plus bas et laissent le ballon à un Soudan beaucoup plus entreprenant après la pause. Pourtant, malgré la possession majoritairement soudanaise, les occasions réelles restent rares : aucune frappe cadrée pour les Soudanais, une seule pour l’Algérie.
Ce paradoxe statistique résume parfaitement la rencontre : beaucoup d’intentions, peu de situations nettes. La charnière algérienne a tenu, la discipline défensive aussi, mais le match confirme que l’équipe aura besoin de plus de liant offensif pour prétendre à un parcours similaire à celui de 2021. Dans le même temps, la solidarité affichée après l’expulsion constitue un signal positif : même en infériorité numérique, les Verts n’ont jamais cédé.
Ce troisième 0-0 de l’histoire récente de la Coupe Arabe n’est donc pas qu’une ligne froide au tableau des scores. Il témoigne d’une Algérie encore en rodage, mais capable de résister, de s’adapter et de rester vivante dans un match piégé. La suite du tournoi dira si cette base défensive solide sera le socle d’une montée en puissance, ou le signe d’un chantier offensif urgent à corriger.
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