Algérie Foot– Le journaliste Rafik Wahid a récemment révélé que les anciens présidents de la Fédération algérienne de football (FAF) — Charaf-Eddine Amara, Kheireddine Zetchi et Djahid Zefizef — ont accumulé des dettes importantes durant leur mandat. Selon Wahid, ces dirigeants n’ont pas respecté les décisions de la Commission de résolution des litiges (CRL), qui impose aux clubs de régler les salaires des joueurs ayant saisi cette instance pour réclamer des paiements. Ce manquement a alerté la FIFA, qui envisageait de prendre des sanctions contre l’Algérie en cas de non-respect de ces obligations financières.
“Zefizef, Amara et Zetchi ont laissé des dettes. Ils n’appliquaient pas les décisions de la CRL (la FAF devait imposer aux clubs de payer les joueurs ayant eu recours à la CRL, mais ils ne le faisaient pas et la FIFA s’en est rendue compte). La FIFA allait suspendre l’Algérie. Suite à cela, Walid Sadi a fait un dossier à l’État qui a réagi et payé 430 milliards de centimes, ce qui nous a évité des sanctions, et il a également réglé cette épineuse question avec la FIFA.”, a affirmé le journaliste Rafik Wahid sur le plateau d’une chaine de télévision privée algérienne. Ce dernier appelle à soutenir Sadi, qui fait du “bon travail”. “Il faut le laisser travailler car il a l’envie et la volonté de bien faire.”, a-t-il insisté.
Face à cette situation critique, l’actuel président de la FAF, Walid Sadi, a entrepris une démarche pour éviter une suspension de l’Algérie par la FIFA. Il a ainsi constitué un dossier destiné aux autorités de l’État, soulignant l’urgence de la situation et l’importance de prévenir toute sanction internationale. En réponse, l’État algérien a alloué la somme considérable de 430 milliards de centimes pour éponger ces dettes et régulariser la situation avec les joueurs concernés.
Ce soutien financier a permis de régler la question épineuse des dettes accumulées par les clubs algériens, qui n’auraient pas été en mesure de couvrir ces montants seuls. Grâce à cette intervention, le risque de sanction par la FIFA a été écarté, assurant ainsi la continuité des activités sportives de l’Algérie sur la scène internationale.
La gestion de cette crise par Walid Sadi a été saluée comme un effort significatif pour restaurer la crédibilité de la FAF et stabiliser le football algérien. Elle souligne également la nécessité pour la fédération et les clubs de respecter les décisions des instances régulatrices pour éviter de futures complications.
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