Algérie Foot– Le football de Tunisie traverse une période de transition délicate alors que la Fédération Tunisienne de Football (FTF), dirigée par une instance provisoire, cherche à nommer un nouveau sélectionneur pour l’équipe nationale. Toutefois, les négociations en cours se heurtent à de nombreux obstacles, notamment des pressions politiques et administratives.
Carlos Queiroz en ligne de mire
Selon des sources proches du dossier, l’instance dirigée par Kamel Idir, président par intérim de la FTF, serait en discussions avancées avec Carlos Queiroz, ancien entraîneur du Real Madrid et sélectionneur expérimenté ayant dirigé des équipes nationales telles que l’Iran, le Portugal, l’Égypte et le Qatar. À 72 ans, Queiroz reste un technicien respecté sur la scène internationale, réputé pour sa capacité à bâtir des équipes solides et compétitives.
Un accord semblait en bonne voie, avec le soutien initial du ministère de la Jeunesse et des Sports, qui s’était engagé à financer une partie des émoluments du futur sélectionneur. Cependant, un nouveau développement pourrait compromettre ces négociations.
Une demande officielle qui bouleverse les plans
La candidature de Moez Nasri à la présidence de la FTF a ajouté une couche d’incertitude au processus. Nasri a officiellement demandé au ministère de suspendre la signature de tout contrat avec un entraîneur étranger jusqu’à la tenue des élections prévues le 25 janvier. Il argue que le choix du sélectionneur doit revenir à la prochaine direction élue, et non à l’instance provisoire.
Le ministère semble enclin à accepter cette demande, ce qui pourrait mettre un terme, au moins temporaire, aux discussions avec Carlos Queiroz. D’autres candidats à la présidence de la FTF partagent cette position, renforçant ainsi l’idée qu’aucune décision majeure ne devrait être prise avant la fin des élections.
Une situation complexe pour le football tunisien
Alors que l’équipe nationale prépare des échéances importantes, cette incertitude pourrait freiner son développement. Si Carlos Queiroz incarne une option prestigieuse et expérimentée, son avenir à la tête de la sélection tunisienne dépend désormais des dynamiques électorales et des rivalités internes au football tunisien.
L’instance provisoire, dont le mandat se termine le 31 janvier, devra jongler entre ses responsabilités actuelles et les attentes des différents acteurs du football tunisien. Pendant ce temps, les supporters espèrent que la situation se stabilisera rapidement pour permettre à leur équipe nationale de retrouver le succès sur la scène africaine et internationale.
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