Le recours aux entraîneurs de Tunisie continue de se renforcer dans le championnat algérien. Plusieurs clubs ont déjà fait appel à des techniciens venus de l’autre côté de la frontière, et la tendance pourrait encore s’accentuer, alors que l’USM Khenchela travaille notamment sur un retour très probable de l’entraîneur tunisien El Okbi dans les prochains jours.
Dans ce contexte marqué par l’ouverture croissante vers le marché tunisien, l’ES Mostaganem a officialisé ce samedi l’arrivée de Hatem Missaoui comme nouvel entraîneur de l’équipe première. Le technicien succède ainsi à Nadhir Leknaoui, récemment remercié après un début de saison compliqué.
Le club, promu cette année en Ligue 1 Mobilis, traverse une situation délicate. Au terme de la 11ᵉ journée, l’ESM pointe à la 15ᵉ place, avant-dernière du classement, avec seulement huit points récoltés. Un bilan insuffisant qui a poussé la direction à agir rapidement pour tenter de relancer la dynamique avant qu’il ne soit trop tard.
Hatem Missaoui débarque avec la mission urgente de stabiliser une équipe qui manque de constance et de résultats, notamment à l’extérieur. Connu en Tunisie pour sa discipline, sa rigueur tactique et sa capacité à redresser des situations difficiles, le coach arrive dans un environnement où plusieurs de ses compatriotes se sont déjà imposés ces derniers mois dans le football algérien.
Son premier grand défi ne tardera pas : dès la 12ᵉ journée, l’ES Mostaganem affrontera l’USM Alger, l’un des clubs les plus réguliers de la Ligue 1, dans un duel programmé au stade Mohamed Boumezrag de Chlef. Une entrée en matière particulièrement corsée, qui donnera rapidement une idée sur l’impact immédiat du nouveau staff.
Le mouvement des entraîneurs tunisiens vers l’Algérie n’est pas nouveau, mais il s’accentue avec cette nouvelle vague. Outre Missaoui, l’USM Khenchela pourrait officialiser prochainement le retour d’El Okbi, un autre technicien tunisien apprécié pour ses méthodes et son organisation.
Dans un championnat de plus en plus exigeant et marqué par une forte concurrence, l’arrivée d’experts tunisiens apparaît pour plusieurs clubs comme une solution fiable, structurée et parfois salvatrice pour redresser la barre. Pour Mostaganem, la mission commence maintenant : sortir de la zone rouge et retrouver une identité de jeu claire sous la direction de Missaoui.



































