Algérie Foot– La Tunisie ne veut pas revenir à la raison et semble détérminée à trahir l’Algérie, en présentant un concurrent à Walid Sadi au comité exécutif de la CAF.
Dans les prochaines heures, la Confédération Africaine de Football (CAF) vivra une effervescence particulière alors que les dernières candidatures pour les élections de ses postes exécutifs seront enregistrées. C’est un moment décisif pour le football africain, marqué par des manœuvres stratégiques et des rivalités, alors que se dessine progressivement le tableau des compétitions internes et externes, notamment celles concernant la FIFA. En effet, plusieurs positions au sein du bureau exécutif de la CAF ainsi qu’au sein du conseil exécutif de la FIFA sont en jeu, avec une attention particulière portée à la présidence de la CAF.
Patrice Motsepe, le président actuel de la CAF, semble avoir un chemin dégagé vers sa réélection, après avoir déposé sa candidature sans qu’un concurrent de taille ne vienne perturber ses ambitions. En revanche, la bataille s’annonce beaucoup plus animée pour les autres postes au sein de la CAF et de la FIFA, notamment ceux réservés aux membres exécutifs.
L’un des enjeux les plus intenses de ces élections concerne le poste réservé à la représentante féminine de la CAF au sein de la FIFA. En effet, la Comorienne Kanizat Ibrahim, vice-présidente de la CAF et membre de son bureau exécutif, a annoncé sa candidature pour un poste au sein de la FIFA, afin de défier la Sierra-léonaise Aïcha Johannson, dont le mandat arrive à son terme. Kanizat Ibrahim entend ainsi défendre la place des femmes dans la gouvernance du football africain et mondial.
Le Nigérien Gibril Hamidou a également décidé de se lancer dans la course pour un siège à la FIFA, mettant ainsi fin à son engagement au sein du bureau exécutif de la CAF. Il rejoint dans cette initiative des personnalités comme Kanizat Ibrahim et le Djiboutien Suleiman Waberi, membre du bureau exécutif de la CAF, qui a également choisi de se concentrer sur les élections pour un siège à la FIFA. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Waberi a annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat au sein de la CAF, préférant se lancer dans cette nouvelle aventure.
La Tunisie, de son côté, a confirmé son intention de maintenir une présence forte au sein du bureau exécutif de la CAF. Le pays a annoncé la candidature de Hussein Jenayah, membre de la fédération tunisienne et ancien directeur des équipes nationales, pour un poste représentant la région de l’Afrique du Nord. Cette candidature témoigne de la détermination de la Tunisie à conserver une influence au sein des instances dirigeantes du football continental, tout en contre-carrant la volonté de l’Algérie visant à placer Walid Sadi au sein du comité exécutif.
Du côté des candidats pour la FIFA, l’Égypte, le Maroc et le Nigéria sont également en lice pour conserver ou obtenir des sièges au sein du bureau exécutif de la FIFA. Hani Abou Rida, membre exécutif de la CAF et de la FIFA depuis plus de 20 ans, et le Marocain Fouzi Lekjaa, également ancien membre exécutif de la FIFA, seront parmi les noms à surveiller lors de ces élections cruciales.
Les élections pour ces postes auront lieu lors du Congrès de la CAF prévu à Le Caire le 12 mars 2025, un événement majeur pour la gestion du football africain et mondial. L’élection de la présidence de la CAF, ainsi que celle des membres exécutifs pour la CAF et la FIFA, décidera de l’orientation future du football en Afrique, un continent en pleine expansion footballistique.
Les candidatures doivent être finalisées d’ici ce mardi 12 novembre, et la pression est palpable. Les discussions qui se déroulent en coulisses, les stratégies mises en place et les alliances entre les différents candidats seront déterminantes pour la suite des événements. La clôture des candidatures marquera le début d’une campagne électorale intense et déterminante pour le futur du football africain.
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