La Tunisie joue un mauvais tour à l’USMA

Depuis l’entame de la saison, l’USMA a disputé trois rencontres, dont deux face au Stade Tunisien en Coupe de la CAF et une contre le NC Magra en championnat. Si le compartiment défensif a donné entière satisfaction, le rendement de l’attaque reste très en deçà des attentes. Les attaquants, parmi lesquels figurent Belkacemi, Guenaoui, et Ghacha, ont été incapables de trouver le chemin des filets. Lors des confrontations contre le Stade Tunisien, l’équipe a dû s’en remettre à un exploit individuel d’un défenseur, Kevin Mondeko, et à un but contre son camp d’un adversaire tunisien pour l’emporter au match retour.

Le dernier match face au NC Magra a également révélé les lacunes offensives, où les attaquants se sont créés des occasions, mais sans jamais les concrétiser. Cette inefficacité suscite des inquiétudes, surtout quand on sait que l’USMA possède des joueurs dont le potentiel offensif est réputé être parmi les meilleurs de la Ligue 1.

Un des problèmes majeurs semble résider dans l’animation du jeu. Malgré l’alignement de plusieurs attaquants, le manque de synergie et de créativité sur le terrain est évident. L’entraîneur Maâloul a tenté de remédier à cette situation en repositionnant Guenaoui en tant que meneur de jeu lors du dernier match, mais le résultat n’a pas été concluant.

La situation devient de plus en plus préoccupante pour le staff technique, qui doit rapidement trouver une formule efficace pour relancer l’attaque. Si cette inefficacité persiste, cela risque de peser lourdement sur les résultats de l’équipe, déjà en proie à des critiques. Nabil Maâloul est donc face à un défi de taille : redynamiser un compartiment offensif en souffrance et redonner espoir aux supporters usmistes.